Superman : dawnbreaker

Superman : dawnbreaker

⋅ Fantastique
⋅ Sortie le 26 juin 2019
Résumé

2/5

Smallville ayant bercé mon enfance, j’avais plus que hâte de découvrir la vie de notre Clark Kent en roman plutôt qu’en série, mais j’étais surtout morte de peur à l’idée que le roman ne soit pas si bon que prévu… Et c’est ce qui est arrivé.

Je ne vais pas te mentir, en dehors de Smallville j’ai toujours eu du mal avec Superman, et c’est encore pire dans le roman puisqu’il est trop TOUT : trop fort, trop sympa, trop puissant, trop beau gosse, trop machin et trop truc, et tellement trop tout que même sa faiblesse ne semble pas le rendre faible, ici. C’est un personnage très unidimensionnel dans le roman, qui n’a pas vraiment de saveur ni d’intérêt au vu de l’ensemble de l’intrigue. L’auteur n’a pas saisi l’occasion de le développer en tant que Clark Kent avant de le développer en tant que Superman et j’ai trouvé ça dommage puisqu’on est censé être sur la jeunesse du héros, là j’ai l’impression d’en savoir toujours très peu sur lui. J’aurais aussi aimé en voir plus sur la relation du personnage avec son entourage, que ce soit Lana, Gloria avec qui l’alchimie est encore moins présente que celle entre moi et mon poisson rouge décédé, et les autres personnages parce que tout est plat avec Clark Kent et c’est un peu particulier. Il est juste là pour sortir les muscles où ça se passe comment ?

L’intrigue ne m’a pas passionnée non plus, on tourne en rond une bonne partie du livre et les disparitions dont on parle dans le résumé ne sont absolument pas au premier plan mais très loin derrière. Clark n’est pas impliqué dedans et par conséquent moi non plus, Lana fait tout le boulot et il aurait pu se passer n’importe quoi que mon expression du visage n’aurait pas cillé tant j’étais impassible face aux événements. Il n’y a aucune surprise, tu peux deviner la fin de l’histoire dès les début, rien ne m’a fait sauter de ma chaise du tout… C’est le genre de lectures qu’on oublie deux heures après avoir refermé le livre, en fait. Le seul effet que ça a eu sur moi, c’est me donner envie de revoir Smallville (et c’est ce que je fais actuellement).

Il y a par contre une réflexion intéressante sur le racisme et l’immigration, mais je trouve qu’elle était loin d’être assez approfondie, et surtout j’ai eu la très mauvaise impression que cette réflexion était là pour combler le vide de l’intrigue. C’était vraiment survolé et vu comme elle est amenée, j’ai eu l’impression que l’ensemble était forcé (surtout que vu les réactions des persos à base de « ah ouais » et de « ah ok », je comprends pas trop le pourquoi du comment).

Bref, j’ai déjà oublié la moitié du roman.

Merci à Page Turners pour l’envoi ! 

PS : j’ai appris entre la fin de ma lecture et aujourd’hui que l’auteur est sous le feu des projecteurs depuis un moment puisqu’il est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs personnes. Son nom a été cité en même temps que les accusations contre Jay Asher et James Dashner, je te mets un article qui récapitule un peu tout ça ici.


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