Premières lignes #79

Premières lignes #79Premières lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d'un ouvrage. J'aime beaucoup le principe de donner les premières lignes d'un roman pour se donner une idée du roman qu'on va lire. Rdv dont j'ai pris connaissance sur le blog La couleur des mots.

Aujourd'hui découvrez les premières lignes des romans suivant :

*[CUPCAKES & CO(CAINE)] de FLEUR HANA à paraître en AUTOEDITION.

*[ LES ROSES DU MARAIS] de LUCA TAHTIEAZYM paru en AUTOEDITION.

Premières lignes #79Pas de résumé disponible pour le moment.

Prologue
J'ai l'impression d'être au forum international de la mafia et que chacun va me vanter les avantages de son organisation en m'offrant des échantillons de drogue. Comment en suis-je encore arrivée là ? Le lieutenant Vasseur va me tuer, si je ne me fais pas trancher en rondelles avant !

Premières lignes #791935, dans le marais poitevin.

Au milieu des roses, ivre d'amour, un homme chérit follement les femmes qui traversent sa vie.

Mais quand les cœurs ne battent plus à l'unisson, quand les braises des amours déchues cessent de se consumer, des secrets profondément enfouis ressurgissent ; des secrets qu'il eût mieux valu ne jamais déterrer...

Premières Lignes
Il n'y a pas plus noir que le gris. Cet adage inepte, mon oncle me le répétait à tout-va. Pas un tête-à-tête sans qu'il m'assénât cette antilogie avec un petit hochement de tête entendu. Je revois encore le clin d'œil qui suivait invariablement ses paroles. Il était le seul à m'exhorter à prendre mon envol. Mon chagrin était apparent, mais seul ce parent si dévoué à mon endroit osait se dresser face à la volonté de mon géniteur. Sans succès. Pourtant, il en imposait, le tonton. Les poils de ses énormes moustaches brunes et drues bougeaient en rythme avec ses grosses joues rondes et roses. Quand sa voix caverneuse tonitruait dans la salle à manger, le dimanche, lors des déjeuners traditionnels qui suivaient la messe, tout le monde s'enfonçait sur sa chaise et rentrait les épaules. Quand l'oncle dissertait, les deux mains jointes sur sa bedaine ou jouant avec les élastiques de ses bretelles, on le badait avec de grands yeux exorbités, ébahis que des sons pussent à ce point monopoliser l'attention.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois