Mon désir le plus ardent de Pete Fromm

Mon désir le plus ardent de Pete FrommMon désir le plus ardent

Pete Fromm

Traduit par Juliane Nivelt

Gallmeister (totem)

288 pages

Et je me retrouve encore une fois dans le rôle de celle qui n’a pas aimé un roman adulé par la grande majorité des lecteurs. Je n’en parle pas toujours sur mon blog lorsque ça m’arrive… Mais là, je ne sais quelle bête m’a piquée, j’ai eu envie d’écrire une babiole sur un roman qui m’a vraiment ennuyée.

Ce n’est pas seulement dû à mon cœur de pierre. Je suis capable de verser une larme en lisant certains romans. Si, si je vous assure !

Mais j’ai bien failli abandonner celui-ci très rapidement ! Or, comme je l’avais acheté, en poche certes, mais tout de même, j’ai donc décidé d’aller au bout. Si je l’avais emprunté à la bibliothèque, je n’aurais pas hésité à le refermer dès la fin du second chapitre (voire au milieu).

Certes le thème n’était pas porteur : une histoire d’amour. Ce n’est pas spécialement ma tasse de thé. Mais il y avait tant d’excellentes critiques que je n’ai même pas eu peur de m’y attaquer. Cet amour est perturbé par la maladie de la jeune femme. Cependant, il ne perd pas un iota de son intensité malgré la présence de cette putain de maladie comme dirait Mad. On peut même éprouver une admiration certaine pour le personnage masculin exemplaire à tout égard.

Malgré cette pesante histoire, l’auteur ne verse pas trop dans le mélodrame, le début de l’histoire d’amour est un peu nunuche, mais sans plus. Il y a des petites doses d’humour, un ton caustique parfois de la part de la narratrice, mais on le serait à moins.

Alors pourquoi ne suis-je pas parvenue à entrer dans ce roman ?

Le style. J’ai trouvé l’écriture très brouillonne, dès le début. Les pages entières de dialogues m’ont lassée très rapidement. Je sais bien que je suis à contre-courant, mais je n’ai jamais réussi à entrer dans cet univers, à visualiser pleinement les situations. Ce ne sont pas les grands sauts d’années entre deux chapitres qui m’ont gênée mais bien la manière de raconter cette histoire. Je suis restée à distance tout du long. Je n’y ai pas cru. J’ai trouvé ça artificiel. Et même si certains passages ont réussi à entrouvrir une légère fissure dans mon cœur hermétique à cette histoire d’amour, je ne peux pas dire que j’ai aimé l’ensemble.

C’est ce qui s’appelle un ratage total.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois