Summit #14

Parmi les titres de Catalyst Prime, l'univers de supers publié par Lion Forge Comics, il y en a pas mal qui sont intéressants notamment Summit, écrit par Amy Chu ( Black Canary, Red Sonja...) et dessiné par Marika Cresta.

Le Docteur Valentina "Val" Resnik-Baker est la seule survivante de l'expédition spatiale qui devait détruire l'astéroïde qui allait s'écraser sur Terre. Dans la mission, elle a perdu notamment sa petite-amie, Kay. Mais, elle est revenue avec des super-pouvoirs ce qui a grandement changé sa vie ainsi que celle sur la planète. Ce n'est pas pour autant que Val accepte complètement sa condition mais elle en prend les responsabilités.

Ce quatorzième épisode est le dernier du troisième arc de la série. Je sais, c'est quelque peu étrange de commencer une série de critique d'un titre à ce moment-là. Mais, le scénario de Amy Chu est plutôt bien foutu pour permettre à quiconque de comprendre les tenants et aboutissants du récit. Bien évidemment, si ce texte vous motive à découvrir Summit, vous seriez peut-être plus à l'aise avec le prochain épisode.

Dans celui-ci, Val a donc retrouvé ses pouvoirs après les avoir perdu lors de l'arc précédent. Cela est possible parce qu'elle possède maintenant un rocher qui semble provenir de l'astéroïde qui a donné aux augmenté*e*s leur pouvoir sauf que pour l'obtenir elle a mis deux de ses proches en danger.

La plupart des séries Catalyst Prime emboîtent le pas des séries X-Men nous parlant de différence et de comment les gouvernements et les pouvoirs refusent de s'organiser face aux changements de société. Summit ne déroge pas à cette règle mais le dénouement de cette histoire est plutôt intéressante puisqu'elle remet en perspective la motivation initiale de l'ennemie de Val.

L'ambition de la série est clairement de retrouver la simplicité des comics d'antan tout en racontant une histoire sur le long terme. Amy Chu met en place des choses au fur et à mesure donnant envie de continuer la lecture. Dans le cas présent, tout repose essentiellement sur l'attachement qu'on peut apporter aux personnages ; la scénariste mise juste en faisant de la sorte parce que le lectorat continue à suivre si il a quelque chose qui lui promet des intrigues sur du plus ou moins long terme.

Mon seul regret vient du travail de Marika Cresta qui a pourtant un trait assez agréable et qui propose de belles compositions comme la première page. Le problème est qu'elle peut avoir des compositions de pages plutôt maladroites rendant brouillon l'action comme, par exemple, le twist de ce numéro qui finalement tombe à plat.

Summit #14


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