La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks

La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks

Sam et Merry ont quitté New York pour s'installer dans un cottage en Suède et élever leur bébé au grand air. Loin de la grande ville, de ses tentations, de sa souillure, les voilà libres de se réinventer.
Sam, en homme viril et fidèle qui assure le confort et la protection des siens.
Merry, en tendre épouse qui s'adonne à ses nouveaux devoirs de mère au foyer.
Le tableau idéal : au cœur de la nature, l'homme, la femme, l'enfant.

Mais aussi Francesca, la meilleure amie de toujours, venue leur rendre visite.
Francesca, la citadine, la sublime, la femme libre.
Francesca, qui ne se sent chez elle nulle part, qui n'a jamais été choisie par un homme, et qui a de très vieux comptes à régler...

Dans ce lieu de quiétude absolue, l'espace infini a tôt fait de devenir une prison, et la solitude, un miroir tendu à la noirceur des âmes. Tout n'est que mensonge, duplicité et, tandis qu'à la clarté de l'été succède l'obscurité de l'hiver, l'idylle se meut peu à peu en un huis clos hautement toxique

Mon avis :

Je suis sortie complètement retournée de ma lecture ! La plume de l'auteure a réussi à me faire entrer dans une histoire glauque et malaisante. Je n'arrivais pas à m'arrêter de lire tout en voulant stopper ma lecture...

Dans cette histoire, la vie est dépeinte comme douce, agréable pour notre couple, Merry, Sam et leur bébé qui a voulu se rapprocher de la nature. Mais, dès la page 36, quelque chose ne va pas... On le sent, sans arriver à mettre le doigt dessus. Mais c'est Merry qui dès cette page, me fait avoir des frissons dans le dos. Et ensuite arrive la meilleure amie de Merry, Francesca.

Ce livre, c'est la violence des pensées qui nous assaillent, crues et immondes ! Les chapitres sont très courts et la narration alterne entre les personnages principaux. Et au plus profond de leurs pensées, on sent des personnages tordus, malsains au possible que cela soit dans leur vision du monde, leurs sentiments...

Et au milieu de tout ça, il y a Connor, petit bébé sans défense pour qui, dès la page 36, j'ai vraiment eu très peur... L'auteure a réussi à créer un huis clos dans la petite maison en Suède avec, entre les 3 personnages, un jeu de domination et de perversion... Les personnages s'infligent des douleurs, des mensonges, sans jamais une seule fois se remettre en question ou avoir la volonté d'arranger les choses.

Du coup, pour Connor, la seule lumière de ce livre, on tient la lecture jusqu'au bout ! Car on veut savoir, comprendre... Aucun autre des personnages n'est digne de notre attachement tellement ils sont déjà brisés à l'intérieur et continuent de vouloir l'être. Et je ne m'attendais pas à cette fin ! Que cela soit le tout dernier chapitre du livre qui a fait basculer l'univers de ces personnages sans possibilités de retour...

Malgré le fait que tout soit distillé avec justesse, il y a néanmoins quelques petites informations qui m'ont manqué pour que je " profite " en totalité de ce livre.

Ce livre est un thriller violent, dans lequel la psychologie des personnages et l'addiction de savoir la fin sont très bien maniées par l'auteure.

La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks

21,90

La vie dont nous rêvions de Michelle Sacks

On aime :

  • L'ambiance
  • Les personnages tordus...

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois