Irena tome 3 une BD

Irena tome 3 une BDIrena, tome 3  Varso-vie

Scénario : Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël

Dessin : David Evrard

Couleurs : Walter

Glénat

66 pages

Pour ceux qui ne connaîtraient pas le sujet de cette série : elle relate certains pans de la vie d’Irena Sendlerowa, résistante et militante polonaise qui a sorti du ghetto de Varsovie un grand nombre d’enfants juifs. Une héroïne dont on n’entend jamais parler.

J’ai relu les deux précédents (que je n’avais pas chroniqués parce que je ne peux pas quand même pas parler de tout ce que je lis…) pour me les remettre en mémoire avant d’enchaîner avec ce troisième tome et je m’aperçois, à peine ma lecture terminée, que le quatrième tome est sorti (le 6 mars 2019) mais que ma bibliothèque ne l’a pas encore !

Bref !

Ce troisième tome est un peu différent des autres, il ne décrit plus le ghetto de Varsovie, mais oscille entre plusieurs époques et entre plusieurs personnages. Cette fois nous entendons la voix d’une petite fille sauvée par Irena, elle est en Israël et raconte son histoire à sa fille.

Cet album remet en mémoire l’épisode de l’Exodus en 1947 et nous explique de quelle manière Irena est sortie des griffes de la Gestapo.

Ce troisième tome est moins haletant que les deux autres, la narration est également plus éclatée (trop ?), on peut s’y perdre et dans les époques, et dans le contenu. Mais il m’a intéressée, pour le côté historique (même s’il aurait mérité un peu plus de développement). En revanche, les passages avec les fantômes des morts du ghetto m’ont paru un peu longuets et pas indispensables.

Le trait rond et les bouilles des personnages permettent d’atténuer la dureté du propos. Le dessin est toujours aussi attrayant. Ce tome est plus coloré, notamment toutes les scènes se situant en 2000 en Israël. Mais les scènes de torture ou se déroulant à la Gestapo sont malgré tout difficilement soutenables.

J’attends maintenant le quatrième tome…

-Ma pauvre Irena, vous êtes passée sous un camion ?

-Plutôt un rouleau compresseur de marque allemande alors.

-Mercedes-Benz ?

-Non… Gestapo.

Une BD importante pour le sujet traité, à lire les dents serrés et le cœur lourd.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois