Elma, une vie d’ours – tome 2 – Derrière la montagne

Chronique « ELMA, UNE VIE D’OURS – tome 2 – Derrière la montagne »

Scénario de INGRID CHABBERT, dessin et couleur de LÉA MAZE

Public conseillé : Jeunesse, à partir de 6 ans

Style : Aventure
Paru le 19 avril 2019 aux éditions Dargaud
44 pages couleur, 10,95 euros

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Ça commence comme ça…

Elma et Papa ours poursuivent leur route vers “le je ne sais où”, la surprise de Papa ours. La petite fille est contrariée qu’il ne lui en dise pas plus… Entre grognement et rire, pluie et soleil, à pied ou sur Papa ours, ils avancent vers leur destination finale.
Au-delà de l’immense montagne, ils arrivent enfin dans la grande forêt. Après celle-ci, ils arriveront au bout de leur voyage.
Au bord d’une petite rivière, Elma s’accroche les cheveux dans des branches. À peine libérée, la voilà face à une étrange personne sortie tout droit de l’eau. Un homme immense, constitué d’eau, se présente devant elle. Il arme son fusil et tire sur Papa ours !
Blessé, il lui faut malgré tout l’emmener à bon port. Les siens ont besoin d’elle pour venir à bout de la malédiction…

Ce que j’en pense

Quelle joie de retrouver nos deux compères. Elma a toujours son terrible caractère et Papa ours reste toujours aussi zen, quoi que ! On la retrouve fâchée contre lui, car il persiste à ne vouloir en dire plus. Je suis passée du rire aux larmes. Il y a beaucoup d’émotions dans ce tome deux. Je me suis inventée bien des scénarios pour cette deuxième partie, une chose est sûre, Ingrid Chabbert m’a bien surprise avec la tournure que prend son histoire. On se dit forcément que Papa ours ramène Elma chez les siens. Une petite fille ne peut clairement pas passer sa vie dans la forêt… avec un ours ! Mais pourquoi pas ?

L’histoire va prendre une tout autre tournure lorsque la petite fille se retrouve face à un étrange personnage constitué d’eau. Tout s’accélère, le récit prend une forme plus sombre. Je comprends pourquoi Elma a été emmenée loin de sa famille et l’importance de retour. Si j’ai évoqué le “Livre de la jungle” pour le premier tome, me voilà avec un petit côté “Bambi” pour celui-ci. Sans trop en dire, mes larmes se sont mélangées avec celle d’Elma et de sa famille… Sortez les mouchoirs.

J’ai retrouvé avec bonheur le trait de Léa Mazé. Son dessin accompagne magnifiquement l’histoire. J’y retrouve ses jolies couleurs pastels, ses bleus, gris, oranges et beige…Cette chronique fait partie de la « BD DE LA SEMAINE ». Réunion chez Stéphie, cette semaine.


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