PS : Tu me manques, de Brigid Kemmerer

PS : Tu me manques, de Brigid Kemmerer

De Brigid Kemmerer

Paru le 7 février 2018

Chez Hachette Romans

432 pages

PS : Tu me manques, de Brigid Kemmerer

Juliet a toujours écrit à sa mère. Depuis sa mort soudaine, cette habitude est pour elle comme une bouée de sauvetage. Même si les courriers de Juliet restent sans réponse, elle continue de les déposer sur sa tombe chaque semaine.

Declan n’aurait jamais cru qu’une lettre pourrait changer sa vie. Pourtant, celle qu’il trouve au cimetière, où il fait des travaux d’intérêt général après le lycée, le touche profondément… Et il ne peut s’empêcher d’y ajouter deux mots.

Commence alors une correspondance inattendue entre Le Crépuscule et La Fille du Cimetière, deux étrangers que tout oppose. Ce qu’ils ignorent, c’est que leurs routes se sont déjà croisées…

PS : Tu me manques, de Brigid Kemmerer

La couverture à elle-seule m’a donné envie de lire ce roman : elle est sobre, simple et émouvante. Le résumé avait confirmé ça, c’est pour cette raison que j’avais été déçue de ne pas réussir à entrer dans l’histoire. J’ai dû lire une cinquantaine de pages avant de m’arrêter, j’avais l’impression d’être à dix mille kilomètres de l’histoire. Je l’ai repris quelques jours plus tard et cette fois, je m’y suis mise complètement. Je pense que je ne l’avais pas débuté au bon moment, puisqu’en le relisant, je me suis sentie touchée dès le début

Le récit est plutôt simple, à première vue. Juliet se remet à peine du décès de sa mère, photographe de terrain. Declan se bat avec des problèmes familiaux, un père en prison et un beau-père qui le déteste. Seuls, Juliet et Declan sont des personnages « ordinaires » avec leurs problèmes et leurs vies. Ensemble, ils peuvent guérir. Ensemble, ils sont le parfait mélange d’émotions dont on a besoin pour un roman qui nous restera en tête longtemps.

Juliet dépose des lettres sur la tombe de sa mère, semaine après semaine. Declan passe ses après-midis au cimetière, où il effectue des travaux d’intérêt général. Il se retrouve en la fille qui laisse les lettres, celle qu’il appelle « La fille du cimetière », et débute une relation épistolaire. On penserait qu’ils n’ont pas grand-chose en commun, mais ce qu’ils ressentent est similaire. Après une tragédie, tous deux ont l’impression de ne vraiment pas faire partie du monde qui les entoure. 

PS : Tu me manques m’a fait pleurer. Je ne pleure pas facilement en lisant mais là, les cent dernières pages m’ont achevée. C’est une lecture très émouvante et le message de l’auteure est beau. Le roman a passé quelques mois dans ma  PAL, et je regrette de ne pas l’en avoir sorti plus tôt. Quoique, je pense l’avoir sorti au moment où j’en avais besoin.

La plume de Brigid Kemmerer est chargée en émotions mais pourtant, fluide. Une fois entrée dans l’histoire, je l’ai terminée en quelques heures, incapable de reposer mon livre. C’est exactement ce que j’attends d’une lecture.

☆☆

extrait

Parfois, on atteint un stade où la douleur devient insupportable, où on est prêt a n’importe quoi pour se débarrasser de sa peine. Même si pour ça on en vient a blesser quelqu’un d’autre.


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