Les auteurs de l'excellent Avengers: No Surrender, à savoir Mark Waid, Jim Zub et Al Ewing, se retrouvent à écrire une maxi-série hebdomadaire qui se veut la suite de la précédente saga. Ce qui est une bonne idée puisque Avengers: No Road Home nous ramène devant la scène Hercules, Scarlet Witch, Vision et... Voyager.

Avengers: No Surrender avait été une sacré surprise, Waid, Zub et Ewing ont travaillé à l'unisson pour offrir une histoire épique qui mettait un petit groupe d'Avengers face à une menace interstellaire. Quelque part, une suite se faisait attendre, non pas que l'histoire ne se suffisait pas mais plutôt pour revoir les membres de l'équipe évoluer. D'ailleurs, l'un des grands absents est Living Lightning - mais est-ce peut-être provisoire.

Une nouvelle fois, les Avengers sont face à une menace intergalactique : le soleil s'est éteint mais le phénomène se produit également aux 4 coins de la galaxie. Voyager revient alors sur Terre afin de rassembler une équipe d'Avengers et leur dévoile ce qui aurait pu causer cette catastrophe.

Le choix du casting est tout aussi important que la situation. Les trois scénaristes prennent donc un malin plaisir à y placer Hulk et Hawkeye qui n'ont pas eu le loisir de parler depuis les événements de Civil War II, Scarlet Witch et Vision sont aussi de la partie et j'imagine que leur passif commun sera évoqué d'une manière ou d'une autre. Rocket Raccoon est ajouté plus par plaisir mais il apporte la fraîcheur nécessaire. Quant à Hercules, les scénaristes le mettent bien en avant puisque la catastrophe le touche personnellement.

Si l'épisode est plus bavard que le premier épisode de Avengers: No Surrender, il n'en est pas moins prometteur. Même s'il n'apporte aucune surprise, Paco Medina contribue à l'efficacité de ce numéro avec sa capacité à dynamiser une histoire avec son découpage et sa manière de créer du mouvement à chaque instant. Le dessinateur ne sera pas le seul artiste en charge - la série étant hebdomadaire - mais le savoir présent assure du bon de temps à lire la saga.