Lus dans le train #18

C’est l’heure… Le retour du rendez-vous mensuel « Lus dans le train » ! 
Je vous rappelle un peu le concept, qui a été créé par Les Lectures de Mina. :

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« Pour tout ceux et toutes celles qui ont l’habitude de prendre les transports en commun, nous croisons souvent d’autres passagers plongés, eux aussi, dans un roman. Une belle échappatoire pour sortir de notre train-train quotidien. Et je vous avoue, j’ai tendance à jeter un coup d’œil sur la couverture du livre et le titre. Et pour ceux qui retiennent mon attention, je les note sur mon portable.
On ne sait jamais: si c’était un futur coup de cœur ? »

Enfin, il est de retour !

Lus dans le train #18

Le dernier numéro date de… Hum… Plus d’un an ? Je vous avoue, prise par le quotidien et par une petite lassitude, j’avais laissé « Lus dans le train » dans un coin… Bien sombre et poussiéreux… Bref ! Depuis quelques jours, j’ai repris l’habitude de noter les titres que je croise dans les transports et, parfois, échanger avec d’autres lecteurs. Et cela m’a redonné envie de faire revivre ce rendez-vous. « Lus dans le train » renaît de ses cendres et j’espère que vous serez là pour son retour!

Lus dans le train #18

Lus dans le train #18BIRTHDAY GIRL, de Haruki Murakami (10/18, 2018)

«Japon, de nos jours.
Quoi qu’on puisse souhaiter, aussi loin que l’on puisse aller, on reste ce qu’on est, voilà tout.
La serveuse n’aurait même pas dû travailler ce soir-là. C’était son anniversaire, elle avait vingt ans, il pleuvait à verse, le directeur du restaurant était malade. Alors c’est elle, cette serveuse qui entrait dans ses vingt ans, qui était allée porter son repas au propriétaire du restaurant. Un vieil homme solitaire que personne n’a jamais vu. Un vieil homme qui, le jour de ses vingt ans, lui avait proposé de faire un vœu…
»

  • Haruki Murakami est l’un des premiers auteurs japonais contemporains que j’ai lu et dont j’ai aimé me plonger dans chacun de ses romans sans aucune retenue… Un peu comme la personne qui le lisait et qui a manqué de rater sa station de métro !

Lus dans le train #18

Lus dans le train #18

TOKYO,  de Mo Hayder (Pocket, 2006)

«Quand Grey débarque à Tokyo sans attaches, argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher. Sa rencontre avec Jason, pour lequel elle éprouve une fascination immédiate, est déterminante : il lui trouve un toit, une maison délabrée vouée à la démolition, et un emploi dans un club à hôtesses très privé. Ses clients ? Des yakuzas et un étrange infirme accompagné d’une nurse à la silhouette monstrueuse… Mœurs inavouables, violence, écrasant secret… Ce nouvel univers est pourtant familier à Grey. le but de son voyage ? Retrouver un mystérieux film à l’existence contestée datant de l’invasion de la Chine par les Japonais. Un seul homme pourrait l’aider. Un survivant du massacre qui refuse de répondre à ses questions…»

  • Voici une autrice que l’on m’a souvent citée et dont j’ai le roman « Birdman » dans ma PAL… Peut-être une future lecture pour cette année 2019 ?

Lus dans le train #18

Lus dans le train #18

LE MUR INVISIBLE, Marlen Haushofer  (Babel – Actes Sud, 1992)

«Voici le roman le plus célèbre et le plus émouvant de Marlen Haushofer, journal de bord d’une femme ordinaire, confrontée à une expérience-limite. Après une catastrophe planétaire, l’héroïne se retrouve seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne, séparée du reste du monde par un mur invisible au-delà duquel toute vie semble s’être pétrifiée durant la nuit. Tel un moderne Robinson, elle organise sa survie en compagnie de quelques animaux familiers, prend en main son destin dans un combat quotidien contre la forêt, les intempéries et la maladie. Et ce qui aurait pu être un simple exercice de style sur un thème à la mode prend dès lors la dimension d’une aventure bouleversante où le labeur, la solitude et la peur constituent les conditions de l’expérience humaine»

  • Lorsque j’ai noté le titre de ce roman, je ne m’attendais pas à tomber sur un résumé qui me donnerait envie d’acheter un roman le soir même… Et c’est ce que j’ai fait ! Un récit apocalyptique a plusieurs niveaux de lecture qui semble avoir touché de nombreux lecteurs. Peut-être serais-je la suivante ? Ou bien vous ?

Lus dans le train #18

Lus dans le train #18

LA MAISON DANS LAQUELLE,  de Mariam Petrosyan (Monsieur Toussaint Louverture,  2016)

« Dans la Maison, vous allez perdre vos repères, votre nom et votre vie d’avant. Dans la Maison, vous vous ferez des amis, vous vous ferez des ennemis. Dans la Maison, vous mènerez des combats, vous perdrez des guerres. Dans la Maison, vous connaîtrez l’amour, vous connaîtrez la peur, vous découvrirez des endroits dont vous ne soupçonniez pas l’existence, et même quand vous serez seul, ça ne sera jamais vraiment le cas. Dans la Maison, aucun mur ne peut vous arrêter, le temps ne s’écoule pas toujours comme il le devrait, et la Loi y est impitoyable. Dans la Maison, vous atteindrez vos dix-huit ans transformé à jamais et effrayé à l’idée de devoir la quitter. » 

  • Encore une couverture qui interpelle et me donne envie de découvrir ce qui se cache derrière son titre. Je note encore que le genre « thriller/polar » est très présent dans les transports. A voir si vous êtes intrigués par cette « maison »…

Lus dans le train #18

J’espère sincèrement que le retour de « Lus dans le train » vous fasse plaisir et que vous ayez envie de renouer avec ce rendez-vous mensuel. Pour ma part, pleine de motivation et le portable, je suis prête à repartir dans la chasse des titres dans le train et le métro…

Lus dans le train #18

(Image à la une d’ Ewing Paddock )


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois