Victoire de Bridget Page

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Je ne pensais pas aimer ce livre à ce point. Il traite d’une histoire d’amour entre une femme de 18 ans malade depuis toute sa vie et un neurochirurgien plus vieux. Je ne suis absolument pas calée en médecine et je n’ai absolument aucune idée du réalisme de ce côté donc je me contenterais de discuter du côté littéraire.

L’idée de désigner une tumeur par un petit nom et de discuter avec elle m’a paru original et presque sympathique, il s’agit finalement d’une métaphore à peine voilée. Le neurochirurgien partait pour être un « bad boy » avec la moto et le sentiment de supériorité et pourtant, cette impression est finalement assez vite désamorcée par Victoire, le personnage féminin qui n’hésite pas un seul instant à remettre ce neurochirurgien à sa place. On a également une trace de « ils se détestent donc ils s’aiment » au début qui est assez vite replacée dans son contexte, c’est-à-dire le contexte d’une femme affaiblie qui a peur de faire confiance aux autres et surtout à un médecin. Bref, beaucoup de clichés sont à peine effleurés et vite écartés pour proposer une romance vraie, authentique et finalement très différente de celle à laquelle on pourrait s’attendre.

Le roman présente une romance entre une femme qui est présentée comme mourante et un neurochirurgien désabusé et pourtant, l’histoire n’est pas larmoyante, l’héroïne est tellement pleine de vie et de passion qu’on se prend à être bercé par sa force et son courage.

Bref, une jolie romance, au-delà des préjugés, une lecture assez vite entamée et terminée, une leçon de vie sur la nécessité de vivre au-delà de la maladie, un coup de cœur en gros! je remercie l’autrice pour ce beau roman et la plateforme Simplement Pro pour ce service presse.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois