Il faut beaucoup d’hommes pour faire une femme de Antony Altman et Elise Veith

Il faut beaucoup d’hommes pour faire une femme de Antony Altman et Elise Veith

Je vais être honnête assez vite, ce livre est un coup de cœur. J’ai lu ce roman en une nuit, sans pause et sans m’arrêter tant l’intrigue était prenante. J’ai adoré la division entre le passé et le présent, ce qui me forçait à continuer puisque chaque partie terminait sur une sorte de cliffhanger. Emmanuelle est un personnage de femme ambitieuse devenue mère qui va finalement se perdre dans sa carrière trop encombrante et dans son mari qui ne lui convient plus. J’ai bien aimé l’idée d’inversion des rôles qu’on voit rarement dans la littérature puisque l’homme dans le roman décide d’assumer à fond son rôle de père (presque) au foyer. Le roman se focalise sur la femme aux multiples charges.

Ce livre nous fait voyager dans le temps, entre une femme heureuse dans le passé à Paris et une femme malheureuse qui cherche à se retrouver dans le présent en Thaïlande, mais aussi spatialement. J’ai bien aimé l’excursion en Thaïlande où je me suis sentie complètement dépaysée et le personnage d’Emmanuelle est suffisamment bien campé pour qu’on ait envie de la suivre jusqu’au bout. Pour être honnête, j’ai préféré les passages à Paris à ceux en Thaïlande mais c’est surtout une question de goût personnel.

Le rythme du roman est parfaitement bien maîtrisé et on ne voit pas l’histoire passer. J’étais au regret de quitter les personnages à la fin. Je ne dévoilerais l’intrigue de fin mais j’étais un petit peu déçue de l’ouverture proposée. Et j’avoue que j’aurais voulu avoir une partie bien plus grande consacrée aux discussions entre Emmanuelle et Frank après tous les bouleversements de la femme.

Bref, une romance grandiose que j’ai appréciée du début jusqu’à la fin et je remercie les auteurs et la plateforme Simplement Pro pour ce joli service presse.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois