Femme qui court

Femme qui court

En deux mots:
Dans son pensionnat de jeunes filles, Violette Morris passe son temps à faire du sport. Au début du XXe siècle, sa passion suscite plus l’opprobre que l’approbation, mais elle va se battre dans de nombreuses disciplines pour gagner une reconnaissance qui va tarder. Championne et homosexuelle, elle va s’engager dans tous les combats.

Ma note:
★★★ (beaucoup aimé)

Ma chronique:

Battling Violette

Gérard de Cortanze a choisi de nous faire découvrir une femme d’exception. Violette Morris va devenir au début du XXe siècle une grande championne, une artiste de music-hall, une homosexuelle engagée et une féministe qui ne s’en laissait pas conter.

Après Laisse tomber les filles qui explorait les années Yé-Yé, Gérard de Cortanze a choisi de remonter un peu plus le temps avec ce roman qui est une biographie romancée de Violette Morris, femme hors du commun.
On la découvre au début du XXe siècle, vers la fin de l’adolescence. Elle est alors pensionnaire dans un institut religieux en Belgique et va devoir subir les assauts d’Octave, l’un des seuls hommes de l’établissement. Pour tourner la page, elle va s’adonner à la pratique sportive et trouver dans ce loisir une raison de vivre. Très vite, elle devient championne et accumule les bons résultats. Son corps se transforme et dans les douches elle va pouvoir évaluer son physique à ceux de ses amies et trouver du charme à certaines, à commencer par son amie Claire, qui n’a pas froid aux yeux non plus. Leur relation va devenir de plus en plus torride jusqu’à les pousser à faire l’amour dans le bureau de Clotilde Honoré. La responsable du pensionnat va les surprendre et décider de chasser sa championne.
Si cet épisode traumatise la jeune fille, elle va aussi l’aguerrir.
Car il n’est pas question pour elle d’abandonner ses disciplines de prédilection, bien au contraire. À l’athlétisme (dans des disciplines aussi curieuses que le saut en hauteur sans élan, le 600 mètres par équipes de trois ou encore le lancer du poids bras droit et gauche), elle va ajouter la boxe, et à la boxe le football, sans oublier le cyclisme.
Gérard de Cortanze, en allant dénicher les archives de la presse, nous dépeint alors avec force détails ce que la France d’avant la Première Guerre mondiale pensait de ces femmes. Au fur et à mesure de ses exploits, Violette Morris dérange de plus en plus une société patriarcale et machiste.
Quand elle vient affronter les hommes sur leur terrain, les adeptes de la discrimination s’en donnent à cœur-joie sur le thème des femmes trop fragiles, sur leur corps qui n’est pas fait pour la pratique sportive, sur leur place à la maison plutôt que sur les terrains de sport. Des débats enflammés qui baisseront à peine d’intensité après la Guerre de 14-18 au cours de laquelle violette, ambulancière et motocycliste, démontrera tout son courage avant d’être démobilisée pour une pleurésie.
La paix revenue, elle caresse un nouveau rêve, les sports mécaniques. De la moto à l’auto, elle voudra mener de front cette nouvelle carrière, n’hésitant pas à chercher du soutien auprès d’un homme, alors qu’elle entend aussi se battre pour la reconnaissance de l’homosexualité. Un combat, ô combien difficile quand on sait les nuages qui commencent à s’accumuler, venus d’Allemagne.
C’est pourtant dans le pays qui va conduire les nazis au pouvoir et organiser les Jeux Olympiques de Berlin qu’elle va trouver une alliée, Greta Fassbinder.
Sa rivale lors d’une compétition épique à Magdebourg va devenir son amante. Mais le poids de l’Histoire aura raison de leur passion. À moins que Violette, par ses excès et ses provocations, ne soit elle-même responsable de son éviction des terrains de sport.
Mais déjà elle s’imagine rebondir sur une scène de music-hall. Et de fait, son tour de chant est un succès. Elle croise alors Cocteau, Jean Marais, Yvonne de Bray et s’éprend de Joséphine Baker et devient l’une des reines des nuits parisiennes. Mais déjà la Seconde Guerre mondiale s’annonce. Elle lui sera fatale…
S’il faut concéder quelques longueurs à ce roman, il n’en reste pas moins un témoignage puissant et un portrait étonnant d’une femme inclassable, dont les extravagances auront sans doute servi les causes qu’elle défendait, même si il lui aura fallu pour cela encaisser bien des coups. Sans doute parce que cette Femme qui court allait bien plus vite que son temps.

Femme qui court
Gérard de Cortanze
Éditions Albin Michel
Roman
416 p., 22,90 €
EAN : 9782226400215
Paru le 2 janvier 2019

Où?
Le roman se déroule en France, principalement à Paris, Levallois-Perret, Montmorency, Montreuil, sur les champs de bataille de l’est de la France, puis à Châlons-sur-Marne et sur de nombreux stades et circuits automobiles. On y évoque aussi la Belgique, notamment Huy, Liège, Bruxelles, Uccle et l’Allemagne avec Magdebourg et Berlin.

Quand?
L’action se déroule du début du XXe siècle à 1944.

Ce qu’en dit l’éditeur
En 1910, Violette, âgée de 17 ans, est élève au couvent de l’Assomption. Encadrées par des professeures d’éducation physique anglaises, les jeunes pensionnaires y découvrent le sport. Les années passant, devenue une sportive exceptionnelle, elle enchaîne les championnats d’athlétisme, se passionne pour le cyclisme, le football, le water-polo, la boxe, la compétition automobile… Quand la guerre de 1914 survient, elle est ambulancière puis motocycliste de liaison.
Violette, boulimique de vie, court derrière un bonheur qui lui semble inaccessible. Elle s’essaie au music-hall, au théâtre, devient l’amante de Joséphine Baker puis d’Yvonne de Bray, l’ami de Cocteau et de Marais. Mal aimée, rejetée, elle va là où on l’accepte. Quand la guerre éclate, elle prend la direction du garage Pershing réquisitionné par la Luftwaffe et pratique le marché noir. Violette est une combattante du féminisme qui épouse les revendications des femmes inexorablement retardées par la Grande Guerre puis, dans les années trente, par la crise économique et la montée des périls.
Garçonne aux cheveux courts, en monocle et pantalon, qui n’hésite pas par provocation à pratiquer une radicale mastectomie. Fascinante, scandaleuse, Violette Morris cristallise les fantasmes et les conflits culturels dans lesquels notre époque peut se reconnaître.

Les critiques
Babelio
Lecteurs.com

INCIPIT (Les premières pages du livre)
« La chambre de Violette donnait sur un parc divisé en autant de terrains de jeu, clos par un haut portail qui ouvrait sur une rue pavée. Dans le ciel, des nuages d’un gris anthracite coulissaient les uns sur les autres, poussés par le vent. En contrebas, derrière une haie de cormiers, tachetés de baies brunes, une courbe de la Meuse paressait, couleur de carême. Si elle avait dû compter toutes les fois où, depuis son arrivée dans ce couvent de l’Assomption à Huy, Violette s’était postée derrière les vitres de cette fenêtre, sa mémoire aurait atteint un chiffre qu’elle n’aurait pu retenir.
Sa chambre révélait ses goûts. Des coupes, gagnées en Angleterre et en France, et plusieurs médailles qui tenaient lieu de garniture de cheminée. Aux murs s’étalaient des trophées glanés dans les championnats. Un ordre parfait régnait dans la pièce meublée avec une note de modernisme et une certaine austérité. Seule marque de désordre : le costume des Amazones, bleu ciel comme le manteau de la Vierge, qui traînait sur une chaise – uniforme revêtu par les pensionnaires du couvent lors de leurs compétitions sportives. Violette avait dix-sept ans.
Parmi les éclats de mémoire qui dérivaient comme des icebergs, depuis son installation dans ce pensionnat pour jeunes filles de la haute bourgeoisie européenne, il en était qui revenaient sans cesse, tel ce matin du 20 avril 1903, jour anniversaire de ses dix ans où son père, le baron Pierre Jacques Morris, capitaine de cavalerie en retraite et fils du fameux général Morris, acteur de la conquête de l’Algérie dans les années 1830, l’avait laissée derrière les murs du pensionnat. Si petite, si fragile, sa minuscule valise à la main, sous les hautes colonnes de la puissante façade palladienne de l’édifice. Elle avait alors longuement observé les élèves, ses futures congénères, se promenant en petits groupes, ou deux par deux, tête contre tête, en une procession sans fin, ou bien buvant leur lait avec une paille, adossées aux murs de la pension. Puis, lorsqu’elle était montée dans sa chambre, elle s’était précipitée à la fenêtre. Elle avait vu son père s’éloigner, raide, d’un pas décidé, dans son habit militaire. Elle aurait tant aimé qu’il se retournât : il ne l’avait pas fait, préférant remonter dans sa voiture, une Ader 8 CV jaune bouton d’or qu’il conduisait lui-même, rappelant à qui voulait l’entendre que son concepteur, prénommé Clément, avait construit des téléphones et fait voler un avion à vapeur avant de se lancer dans l’automobile ! Anecdotes inutiles dont il était friand et dont Violette se disait qu’elle eût préféré les lui voir abandonner au profit sinon d’un intérêt accru, du moins d’un semblant d’attention qu’il lui aurait parfois accordé. Mais elle savait que c’était peine perdue. Et cela d’autant plus qu’à l’indifférence polie de ce père venait s’ajouter la franche hostilité de sa mère. De vingt ans plus jeune que son mari, Élisabeth Sakakini, dite « Betsy », ne s’était jamais remise de la mort de son petit Paul, survenue deux ans avant la naissance de Violette, à l’âge de huit mois. Ce décès prématuré, elle le faisait payer chaque jour à sa fille.
Oui, c’est à cette même place que, vigie inquiète, Violette avait vu pour la première fois le parc, le mur, la rue pavée, les cormiers, la Meuse et, comme jaillissant de la brume, tel un dieu païen, un cerf si vieux que ses bois semblaient des candélabres. Et c’est cette même veduta, telle qu’auraient pu la peindre Vermeer ou Canaletto, changeante au fil des saisons et de ses états d’âme et pourtant identique, presque rassurante, seule pérennité à laquelle se raccrocher, qu’elle regardait pour la dernière fois aujourd’hui, postée à la fenêtre de sa chambre ; car, bien qu’il lui restât encore une journée à passer au couvent de l’Assomption, elle s’était promis que cette station devant la fenêtre serait sa dernière.
Comment avait-elle fait pour survivre toutes ces années ? Voilà une terrible question à laquelle, après avoir mûrement réfléchi, elle ne trouva que deux réponses – contradictoires et complémentaires.
La première touchait au sport, mot étrange aux senteurs de soufre qu’il ne faut utiliser qu’avec parcimonie lorsqu’il est appliqué à la femme. Mauvaise élève, excepté en allemand, langue rugueuse dont elle aimait traquer les douceurs, que de fois ses professeurs l’avaient raillée pour son incapacité à faire ses devoirs avec application, la contraignant, pour la punir, à réciter ses leçons debout sur une chaise, devant ses camarades. Quant aux surveillantes, toutes nonnes britanniques, n’intimant leurs ordres qu’en anglais, elles avaient fustigé son goût de l’indépendance et son refus obstiné de suivre des règles auxquelles ses coreligionnaires se soumettaient avec, il faut le reconnaître, plus ou moins d’entrain.
Ce qui aurait pu se transformer en catastrophe prit un tout autre chemin grâce à une certaine Miss Eliss, adepte de l’éducation physique féminine. La jeune professeur dont le livre de chevet aurait dû être la Sainte Bible lui préférait Muscle et beauté plastique féminine de Georges Hébert, officier de marine et éducateur. Alors que les patronages catholiques et l’école publique proposaient aux jeunes filles des activités physiques se résumant à la marche, à la danse ou à la callisthénie, Miss Eliss avait, avec l’aide de sa hiérarchie, doté le couvent de l’Assomption d’une salle de gymnastique, d’un court de tennis, d’un bassin nautique, de pistes où pratiquer footing et athlétisme, et même d’un terrain modulable pour le basket, le hockey, voire le football ! Se considérant comme une « pionnière doublée d’une conquérante », elle n’hésitait pas à gratifier les jeunes filles dont elle avait la charge de discours récurrents dans lesquels elle rappelait que les Égyptiennes avaient concouru entre elles dans des épreuves de lancers et d’haltères, que la Grèce antique avait très tôt cultivé le mythe de la femme athlète, et qu’Atalante, fille d’Iasos et de Clymène, abandonnée par son père et grandissant au milieu des bêtes sauvages, aimait à défier les hommes à la course. Pourvue d’une culture sportive inépuisable, elle avait même un jour rapporté que chaque année à Markt Groningen, localité du Wurtemberg, « et cela dès le XVIe siècle », des courses étaient ouvertes aux jeunes bergères, ajoutant, après un théâtral temps d’arrêt dans sa péroraison : « Certaines années, mesdemoiselles, la hargne des concurrentes était telle que le bourgmestre en personne, monté sur son cheval et armé d’un bâton, n’hésitait pas à s’en servir afin d’empêcher ces Perrettes en furie de se pousser, de se tirer les cheveux, de se donner des coups dans la poitrine pour couper la respiration de leurs rivales. Je ne vous en demande pas tant, mais soyez fermes dans vos convictions ! »
Rejetant avec vigueur les préceptes avancés par Mme Irène Popard laquelle, dans La Gymnastique harmonique, affirmait avoir mis au point une méthode de culture physique complète, « spécialement adaptée à la femme », mais qui en réalité n’était qu’une suite de mouvements improbables faits de lancers de jambes, de culbutes, d’équilibres sur les mains, de sautillements et de mouvements respiratoires, le tout au son de musiques folkloriques vives « genre farandole ou fandango », Miss Eliss pensait intimement que la gymnastique ne suffisait pas à l’épanouissement de la femme, qu’il fallait lui ajouter le goût de la compétition, de la victoire et que cette alliance révolutionnaire – « oui, vous m’avez bien entendue, mesdemoiselles, révolutionnaire » – ne rendrait la femme que plus belle.
Avec 1,66 mètre pour 66 kilos, son tour de cou de 40 centimètres, son tour d’épaules de 1,20 mètre, ses biceps de 29 centimètres et ses mollets de 40 ; avec sa capacité respiratoire de 4 litres, ses longs cheveux noirs que toutes ses amies lui enviaient mais qu’elle détestait car ils la gênaient pour courir, et sa luxuriante poitrine déjà fort développée pour son âge, Violette s’était très vite révélée être une championne accomplie.
Dès la première compétition elle avait fait des merveilles. Il s’agissait d’une épreuve de natation pratiquée dans une des rivières affluentes de la Meuse. Alors que certaines de ses camarades ne cherchaient qu’à s’amuser, Violette, après s’être débarrassée de son blazer, de ses sandales et s’être attaché son bonnet de bain en caoutchouc sous le menton, avait plongé dans l’eau avec la ferme attention d’arriver première sur l’autre rive. Métamorphosée par le froid vif de l’eau qui s’emparait de ses bras et de ses jambes, dépassant une à une ses concurrentes qui n’en étaient encore qu’au stade de la nage du chien, elle avait ondulé dans l’eau comme un saumon gracile et, nageant le crawl à six battements de pied, avait, avec une célérité incroyable, atteint l’autre bord de la rivière. Là, dans son maillot de bain rouge, baissé jusqu’à la taille, elle s’était essuyé les épaules, frictionnant le reste de son corps luisant avec une serviette et avait savouré sa première victoire.
Au fil des mois et des années, elle avait accumulé les premières places, remporté pour son école nombre de coupes et de trophées, en natation, en basket, en tennis, mais surtout en athlétisme où, dans les courses de demi-fond, elle aimait assurer un train excessif qui poussait ses adversaires à l’abandon et elle-même à se dépasser, arrivant exténuée, au bord du malaise mais victorieuse. Fêtée par certaines, jalousée par d’autres, elle était incontestablement devenue le porte-drapeau du couvent de l’Assomption, à tel point que les plus enthousiastes des élèves lui prédisaient un avenir sur les pistes poussiéreuses des stades et les plus rêveuses sur les écrans muets du cinématographe. »

Extrait
« Elle avait divisé, ou plutôt son imprésario, avait construit son récital en quatre parties. Dans un premier temps, elle proposa des tangos qu’elle enfila les uns après les autres comme jadis les mètres de ses courses de demi-fond: à grandes enjambées souples et efficaces. Dans un second, elle s’appliqua à des reprises de «Negra Noche», «Swing Troubadour» et «La Rumba triste », qui mirent la salle en joie, car elle en donnait une interprétation très personnelle pleine d’humour et d’assurance acquise au fil des minutes qui passaient et qui lui prouvaient qu’elle pouvait chanter sans se ridiculiser. Puis vint le tour de son hommage très personnel à Suzy Solidor, surnommée l’«Amiral», super-garçonne impressionnante surtout lorsqu’elle portait smoking, reine incontestée des cabarets-dancings féminins, comme La Coquito l’était du Danzòn cubain. À peine avait-elle entamé «Obsession» que la salle l’écouta religieusement. Plus aucun verre ne tintait, plus aucune discussion ne venait perturber l’écoute : «Chaque femme je la veux/ Des talons jusqu’aux cheveux/ J’emprisonne dans mes vœux les inconnues.» L’hommage était composé des deux chansons en passe de devenir les deux hymnes du monde lesbien. Dans la salle, des couples s’embrassaient, se tenaient les mains, une émotion réelle, un trouble circulaient de table en table…» p. 252-253

À propos de l’auteur
Ecrivain, éditeur aux éditions Albin Michel, membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, Gérard de Cortanze a publié plus de 80 livres, traduits en vingt-cinq langues. Parmi eux, des romans (Les Vice-Rois, prix du roman historique; Cyclone, prix Baie des Anges Ville de Nice; Assam, Prix Renaudot; Banditi; Laura; Indigo, prix Paul Féval; L’An prochain à Grenade, prix Méditerranée; Les amants de Coyoacan…, Zazous, des essais (Jorge Semprun, l’écriture de la vie; Hemingway à Cuba; J.M.G. Le Clézio, le nomade immobile; Pierre Benoit, le romancier paradoxal, prix de l’Académie française), et des récits autobiographiques (Une chambre à Turin, prix Cazes-Lipp; Spaghetti!; Miss Monde; De Gaulle en maillot de bain; Gitane sans filtre…). On lui doit également des livres sur les peintres Zao Wou-ki, Antonio Saura, Richard Texier, et notamment Frida Kahlo, la beauté terrible.
Si l’ensemble de son œuvre, divisée en cycles, a pour thèmes de prédilection ses origines italiennes mêlées – vieille famille aristocratique piémontaise du côté du père, classe ouvrière napolitaine du côté de la mère, une descendante directe de Frère Diable, dit Fra Diavolo – on lui doit aussi plusieurs ouvrages sur l’automobile. Né au sein d’une famille de pilotes de courses il a publié La Légende des 24 heures du Mans, livre pour lequel il a reçu le Prix des écrivains sportifs, ainsi que Les 24 Heures pour les nuls. Nombre de ses livres ont pour personnage principal une héroïne. Frida Kahlo, dans Les amants de Coyoacan; Gâlâh, dans L’an prochain à Grenade; Josette, dans Zazous; Michèle, dans Laisse tomber les filles et Violette Morris dans Femme qui court. Il est chroniqueur à Historia et président du Prix Jean Monnet de Littérature européenne. (Source: Éditions Albin Michel)

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