Mortal Engines T1

Mortal Engines T1

Philip Reeve, publié en 2003 (1ère édition) puis 2018. Science-fiction. Résumé 

La note

1/5

La critique

La première raison pour laquelle j’ai acheté ce livre, c’est parce que j’ai vu le trailer de l’adaptation qui promet un film gigantesque (que je dois aller voir prochainement). La deuxième, c’est la couverture pour laquelle j’ai eu un gros coup de coeur : elle n’a rien à voir avec celle de la première édition qui était immonde, et j’en suis complètement dingue.

Par contre j’ai beaucoup moins accroché au contenu. Tout démarre très bien, j’ai adoré l’idée de villes mouvantes et les personnages avaient l’air vraiment attirants, mais mon intérêt s’est effiloché au fil des chapitres… La raison principale est, je pense, que l’auteur n’exploite pas suffisamment son univers. Beaucoup de choses sont abordées mais très peu sont véritablement creusées, ce qui fait que même si on a une vision globale de l’histoire il est parfois compliqué de saisir les intérêts des personnages, les relations entre eux, le pourquoi du comment on en est là… honnêtement c’est difficile de voir où l’auteur veut nous emmener et le « waouh » espéré est bien loin d’être présent. En plus de ça, je ne sais pas si c’est la traduction mais l’écriture est vraiment limite, bien loin d’être à la hauteur de ce qu’on peut trouver en SF. Et la narration à la troisième personne n’aide pas non plus pour comprendre les émotions des personnages, parfois décrites de manière très très lourde.

Concernant ces personnages, il y a des choses à dire, surtout sur Hester Shaw (qu’on voit sur la couverture). Déjà, il n’y a pas vraiment de perso principal, l’auteur donne sa place à chacun et j’ai beaucoup apprécié cet aspect. Seulement, en ce qui concerne Hester… l’auteur répète SANS CESSE qu’elle est laide, et ça a vite fini par m’agacer car on ne décrit ce perso qu’en utilisant les termes « laide » ou « moche ». Elle est tellement plus que ça, badass à en rêver et têtue comme une mule, mais non l’auteur préfère répéter toutes les deux lignes que vraiment elle est trop moche celle-ci ça va pas du tout. Et ça m’a rendue DINGUE, rien qu’en parler me file de l’urticaire. Je ne parle même pas de Tom, un autre protagoniste aussi intéressant qu’un verre d’eau, et les autres ne sont pas assez développés pour les critiquer.

Bref, un roman que j’aurais sans doute apprécié il y a 15 ans lors de sa première édition, mais vu le niveau actuel en SF il est très loin de faire le poids. J’ai quand même hâte de voir le film, qui a l’air assez différent !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois