Nadine Deconinck-Cabelduc

Nadine Deconinck-Cabelduc

Nadine Deconinck-Cabelduc est une auteure que l’on appelle hybride, tout simplement parcequ’elle est une auteure éditée mais également auto-éditée. Elle a actuellement trois romans à son actif. Je vous invite à la découvrir dans cette interview qu’elle a gentiment accepté de nous accorder.

∴ TOI

  • Bonjour Nadine, parle-nous de toi. Qui es-tu ? Que fais-tu dans la vie ?

Adjointe administrative dans la FPT, je suis une jeune quinqua qui a décidé, il y a 20 ans, de devenir maman à plein temps. Un choix que je n’ai jamais regretté.

  • Quelles sont tes passions en dehors de l’écriture ?

J’en ai beaucoup, du coup, je ne sais pas ce que le verbe « s’ennuyer » veut dire. J’aime la lecture, bien sûr – difficile d’aimer écrire si on n’aime pas lire – mais aussi la cuisine (sucré et salé), jardiner, les loisirs créatifs et faire de longues balades au bord de mer (où j’ai la chance de vivre) ou dans la nature.

∴ TA VIE D’AUTEUR

  • Depuis combien de temps écris-tu ? Comment t’es venue l’envie d’écrire ?

J’écris depuis l’adolescence, comme beaucoup d’auteurs, mais je m’inventais déjà des histoires plutôt rocambolesques lorsque j’étais enfant.

Le déclic, je le dois à ma prof de français de 3e qui nous avait proposé un atelier écriture pendant les cours. C’était déjà un bonheur de rédiger des rédactions. Aller plus loin en écrivant une nouvelle fut une révélation pour moi.

  • Quel est ton genre littéraire de prédilection ? Envisages-tu d’en essayer d’autres ?

J’ai quasiment toujours, comme base, une histoire d’amour. J’aime que mes personnages aient des qualités, des défauts, des failles, qu’ils soient ancrés dans la vie réelle. J’essaie aussi de donner de l’épaisseur aux personnages secondaires, qu’ils ne soient pas seulement les faire-valoir des héros de mes romans. J’aime qu’il y ait aussi quelque chose en dehors de l’histoire d’amour proprement dit.

Mon rêve serait de m’essayer au suspens que j’apprécie beaucoup en tant que lectrice. Reste à savoir si j’en serais capable…

  • Combien de temps consacres-tu à l’écriture dans une journée ?

A partir du moment où l’histoire est dans ma tête, j’aurais tendance à dire 24 h/ 24 (enfin, non, je dors aussi) tant cela ne me lâche pas vraiment l’esprit. Concrètement, dans l’idéal, je consacre le plus possible d’heures à la rédaction de la trame, de préférence le matin où je suis davantage au top. Puis je laisse poser quelques jours pour rependre mon texte avec un regard neuf. Je peux refaire ça autant de fois que je le juge nécessaire. Mais en réalité, tout dépend des jours, car je considère pour le moment l’écriture comme un passe-temps et que j’ai d’autres centres d’intérêt, même si c’est celui-ci qui a ma priorité. Aussi, des fois je n’y passe qu’une heure, alors que d’autres fois cela peut être plusieurs heures dans la journée.

  • Comment t’organises-tu pour écrire ? As-tu un rituel ?

Un rituel ? ouh là là, non ! J’essaie de fuir les habitudes. Le matin, la maison est au calme, car je suis la seule lève-tôt, alors c’est plus facile pour moi de me concentrer sur l’histoire à ce moment-là. Mais si l’urgence de l’écriture m’appelle, je m’y mets quel que soit le moment.

  • Comment s’est passé le parcours de l’écriture à l’édition ?

Après avoir démarché des grandes ME sans succès, j’ai tenté sur le net, des plus petites. J’ai aussi participé à des concours. Une M.E régionale a décidé en 2013 de publier un de mes romans, puis un second en 2014 avant de fermer ses portes. Après un break, j’ai tenté l’AE avec Amazon. Suite à ma participation à un concours organisé par la M.E les bas-bleus, j’ai signé avec eux pour 3 ans (et plus si affinités). Mon roman « une seconde chance » est sorti fin septembre.

  • Peux-tu nous présenter en quelques lignes tes livres ?

« Une seconde chance » paru aux Editions Les Bas bleus raconte l’histoire d’une jeune femme abandonnée par son compagnon lorsqu’elle se retrouve enceinte. Dans la brasserie où elle travaille, elle fait la connaissance de Maxime Kervalen qui a été contraint de mettre sa vie professionnelle entre parenthèses pour régler ses problèmes personnels. Entre eux naît une amitié amoureuse, troublée par des non-dits. Il y a aussi une enquête policière où l’héroïne devient la suspecte principale du commandant Kovinsky. (Il a été publié précédemment sous le titre « le pyé koko »)

« L’envol du papillon » est une romance avec pour toile de fond la révolution de 1848 et l’abolition de l’esclavage. Elisa d’Albret, élevée par un père anticonformiste et une roturière italienne se voit contrainte par ses parents de s’exiler en France pendant un an afin de faire la connaissance de sa famille paternelle. Elle se lie d’affection avec sa cousine, promise au séduisant Alexandre de Noyal dont Elisa ne tarde pas à tomber amoureuse.

« Les cigognes n’en font qu’à leur tête » (dorénavant uniquement en e-book et qui fut mon 1er roman publié) relate l’histoire d’une jeune femme qui désire plus que tout un enfant. Quand son rêve se réalise, elle est au comble du bonheur ! Mais ce moment de joie tant espéré va vite se transformer en douloureuse épreuve.

  • T’inspires-tu de ta vie, de ton entourage pour écrire ?

Inévitablement, les auteurs s’inspirent de ce qu’ils vivent, ne serait-ce que dans des petits détails, de ce qu’ils lisent, entendent, pensent. Alors oui, bien sûr ma vie et celle de mon entourage au sens large alimente mes écrits.

Pour « les cigognes… » je me suis inspirée de ma douloureuse expérience et d’un fait divers survenu à la même époque, tout en choisissant le mode fictionnel. Des témoignages recueillis ici ou là, m’ont également servi à écrire cette histoire.

  • As-tu d’autres projets en cours d’écriture ?

En dehors des 3 romans déjà publiés, j’en ai un 4e qui dort dans un tiroir et que je proposerai à ma M.E en 2019. Un autre est en cours d’écriture.

∴ TON PORTRAIT CHINOIS, si tu étais…

  • Un livre : « Emma » qui m’a fait découvrir Jane Austen. Du coup, j’ai tous ses romans.
  • Un film : « Love Story » j’aurais aimé écrire cette histoire (je n’ai pas lu le livre, je parle donc de la version ciné)
  • Une chanson : « Lili » de Pierre Perret mais il y en aurait tant d’autres à citer.
  • Un objet : J’en citerai 2, outils indispensables à tout auteur : un crayon et un bloc-notes.
  • Le héros d’un livre : Je préfère être l’héroïne de ma propre vie.
  • Une devise : Une phrase de Sénèque : « La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie »

∴ JE TE LAISSE LA PAROLE

Tout d’abord, je tiens à remercier Sophie pour cette interview. Je n’aime pas beaucoup parler de moi, c’est un exercice difficile, plus compliqué que de me retrouver devant une page, pardon un écran blanc, mais je suis contente de vous faire découvrir mon univers.

Merci aussi à toute la TEAM du blog « Des songes et des mots » de donner la parole aux auteurs. C’est super sympa !

Rien n’est plus motivant pour un auteur que d’avoir des retours de ses écrits, surtout lorsqu’ils sont positifs. N’hésitez pas à leur faire savoir ce que vous pensez de leurs romans. N’hésitez pas non plus à aller à la découverte de nouveaux auteurs. Le monde de l’édition est assez fermé. Les lecteurs ont le pouvoir, par le bouche-à-oreille, de donner une chance aux auteurs qui n’ont pas derrière eux, une structure pour les faire connaître et des médias qui leur ouvrent leurs portes.

Merci à tous ceux qui m’ont fait confiance : Mon premier éditeur, mes fidèles lecteurs (et les nouveaux), et à ma toute nouvelle maison d’Edition.

∴ TES ROMANS

Nadine Deconinck-Cabelduc

(Photo cliquable pour se procurer les romans sur Amazon)

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  • Profil facebook : Nadine Deconinck-Cabelduc
  • Blog littéraire : Au fil des pages (Hellocoton)
  • Site internet : Dans la bibliothèsque de Nad

Merci Nadine pour ta gentillesse et le temps que tu nous as consacré.

Interview menée par Sophie