Letter 44, Tome 6/6 – La fin

Chronique « LETTER 44 – Tome 16 – La Fin »

Scénario de CHARLES SOULE,
Dessin de ALBERTO JIMENEZ ALBURQUERQUE

Public conseillé : Ado / Adultes

Style : S.F. / Thriller
Paru le 19 septembre 2018 aux éditions Glénat
160 pages couleurs,
16,95 euros

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Ca commence comme ça…


“Le Clarque » vient de s‘écraser sur le sol martien, suite à un atterrissage d’urgence. L’équipage est partiellement blessé, mais n’a pas subi de pertes. Sur terre, le “vaisseau-astéroïde” piloté par le major Drum a frappé une montagne, révélant en son centre un refuge nucléaire habité…
Tandis que le Président Blades téléphone à Drum pour lui annoncer le crash du “Clarque”, les rescapés du vaisseau spatial se préparent à subir un assaut des “Constructeurs”

Ce que j’en pense


Nous voici enfin arrivé au terme de la série de S.F “Letter 44”. Pour ce dernier épisode, Charles Soule (scénario) et Alberto Jiménez Albuquerque (dessin) nous gâtent. Ils nous entraînent dans un épisode qu’on croirait tiré d’une très bonne série américaine. A la façon d’un “page turner”, la tension monte constamment jusqu’au dénouement final.

Charles construit ses trois scénarios qu’il emmêlent habilement. L’humanité est condamnée à disparaître définitivement (même les “666” qui devaient être de sauvés)… Dans un temps inconnu (mais rapide), la terre va être frappée de plein fouet par le rayon cosmique dévastateur. Le président des USA, Stephen Blades, annonce cette nouvelle au monde entier. Son unique soucis est que ses concitoyens conservent un semblant d’honneur pour les derniers jours qui leur restent à vivre… À ce sujet, je trouve que le discours du président est un peu lénifiant et “América First” pour moi, mais bon, je vais faire avec.
Sur Mars, ou s’est échoué la carcasse du vaisseau “Le Clarque”, son équipage s’apprête à livrer un combat contre les aliens. Enfin, sur terre et dans l’espace (et oui, il voyage très rapidement), Drum tente un dernier voyage…
Tout se précipite et trouve une conclusion (inattendue) dans cet ultime épisode à haute densité. Évidemment, Charles Soule avait tout prévu !

Au dessin, Alberto Jiménez Alburquerque (Aja) finit son travail graphique avec une belle maîtrise. C’est composé comme un dans un film, sans oublier d’utiliser les capacités du médium. Le trait, typé comics, est efficace et très expressif.

Si vous avez commencé la série, vous ne pourrez pas éviter de vous procurer cette conclusion. Si vous ne le connaissez pas encore, ne ratez pas cette très chouette série S.F. !