Le dernier royaume

Le dernier royaume

Certains rois gagnaient le respect de leur peuple par l’amour. Lui, en revanche, préférait la peur et l’effusion de sang. Stratégie différente. Résultat identique.

La note 

1/5

La critique 

J’avais hâte de lire ce roman que beaucoup ont présenté comme le nouveau Game of Thrones, une de mes séries favorites, autant te dire que j’ai vite déchanté quand j’ai commencé Le dernier royaume. Au programme : des amourettes, des querelles d’amoureux, des octogones amoureux… pas vraiment la fantasy qu’on m’a promis.

Déjà, le résumé est légèrement mensonger puisque la « guerre sanglante » arrive 20 pages avant la fin du roman, la magie est présente en tout et pour tout sur 10 pages, et les personnages sont des stéréotypes ambulants. Jeunes, très très très beaux (c’est répété à chaque chapitre une bonne dizaine de fois, apparemment si tu es moche dans ce monde tu n’existes pas), ridicules à souhait, et bêtes comme des balais le reste du temps. Comment ça, ça te donne pas envie ?

L’intringue quant à elle n’a pas un seul pourcent d’originalité puisqu’on revient aux bases de la fantasy : une prophétie, une personne qui n’est pas au courant qu’elle est la prophétie, une guéguerre et hop l’intrigue est lancée… ou pas. Parce que sur 80% du roman, ce n’est pas l’intrigue ou l’univers que l’auteure détaille, mais les amourettes de ses jeunes et très très très beaux personnages, alors que je m’en fichais complètement. Du coup l’univers de l’auteure en prend un coup et elle n’explique rien à part dans le prologue de 3 pages, et 2-3 infos ensuite par-ci par-là… Loin d’être suffisant donc, et ça résulte en un récit qui manque cruellement de profondeur. Je résume donc : des persos détestables, une intrigue qui tourne au ralenti, il reste quoi ?

L’écriture bien sûr ! Sauf qu’elle n’a rien de fameux non plus, c’est basique et je n’ai pas relevé une seule phrase intéressante dans tout le roman. Sur près de 500 pages, ça fait tâche. Je ne sais pas si c’est la traduction ou l’écriture originale est comme ça, mais elle ne m’a rien fait ressentir, elle semblait même parfois un peu enfantin.

Bref, un roman loin d’être passionnant, et vu que la suite reste dans le même genre, je passe mon tour !


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