La promesse

Darian Richards n’est plus flic. Les meurtres atroces, les familles anéanties, les réponses qu’il ne trouvera jamais, les cauchemars, tout devenait insupportable. Il a en même temps quitté la vie qu’il avait à Melbourne. Cependant, depuis quelques temps, des jeunes femmes disparaissent dans la région. Elles ont toutes le même physique et le même âge. Les filles au profil identique ont peur, les parents ne savent pas s’ils doivent espérer retrouver leur enfants et la police ne semble pas avancer dans l’investigation. Tout ce qu’il faut pour avoir raison des résolutions de Darian qui pourrait, en même temps, aider son ancienne collègue Maria. L’ex flic à la réputation qui le précède se met donc au travail, fait appel à son ami Isosceles, pour lequel aucun dispositif informatique ou en lien avec les nouvelles technologies n’a de secret pour lui, et met tout en œuvre pour retrouver qui commet ces enlèvements.

La promesse est la première enquête de Darian Richards. L’Affaire Isobel Vine paru avant en France est en fait la quatrième. L’ordre de lecture importe peu, c’est vrai. Mais ici se trouve la véritable introduction aux personnages de Tony Cavanaugh et à leurs démons (un certain « Tueur du train » a déjà échappé à Darian et Maria). La narration est partagée entre celle de Darian et celle du criminel. Ce dernier s’adresse à des soi-disant admirateurs à qui il enseigne son savoir, ses techniques pour échapper à la police ou certaines pratiques abominables. Le lecteur possède donc des éléments que les enquêteurs n’ont pas et ces chapitres dans la tête du tueur rendent la lecture énervante, haletante. L’écriture de l’auteur est fluide mais percutante, elle dit ce qu’elle a à dire. Les héros sont beaux, ont une belle épaisseur dès le début de cette « série d’enquêtes ». Ils s’arrangent toujours pour que les quitter soit impossible. Une très bonne œuvre policière que voilà !

La promesse

Présentation de l’éditeur :
Ex-flic des homicides à Melbourne, Darian Richards a laissé derrière lui un cortège de vies anéanties, de familles en deuil, de réponses impossibles à donner. Épuisé par cette litanie de souffrances, il a pris une retraite solitaire dans le Queensland, loin des villes et de leurs turpitudes. Mais les démons sont partout. Et dans la région, depuis quelques mois, des adolescentes disparaissent sans laisser de traces. La police locale parle de fugues. C’est en général ce qu’on dit quand on ne retrouve pas les corps, Darian le sait, mais il ne veut plus s’en mêler. Ce n’est plus son histoire. Et pourtant… malgré la promesse qu’il s’est faite de se tenir éloigné des tragédies, l’idée de laisser toutes ces familles sans réponses le hante. Aussi décide-t-il de prendre les choses en main. Mais à sa façon cette fois, sans s’encombrer du protocole. Il est loin d’imaginer ce qui l’attend. Avec son sens phénoménal de l’intrigue, du suspense et son empathie pour son personnage principal, on comprend aisément que Tony Cavanaugh ait été comparé par une presse unanime à Michael Connelly. La ressemblance a néanmoins ses limites. Richards est beaucoup plus sombre et sans compromis que son alter ego américain, Harry Bosch.

Une autre enquête de Darian Richards :

La promesse

Publicités

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois