Catwoman #1

Bien évidemment , il y a un lien entre la conclusion de et le début de la nouvelle série Catwoman, écrite et dessinée par Joëlle Jones. En fait, il s'agit d'avantage d'un prétexte pour relancer en solo les aventures de la voleuse féline de DC Comics.

Le titre Catwoman était le grand absent de Rebirth. J'en avais parlé à l'époque en disant que ce manque à l'appel était dommage parce qu'il nuisait à la diversité. D'autant plus que Catwoman est un personnage qui a trouvé son public et que sa série solo est présente dans les sollicitations depuis le milieu des années 90.

Sauf que l'absence du titre était justifié : Tom King avait des plans pour le personnage. Du coup, travailler en binôme avec un ou une autre scénariste aurait été peut-être plus compliqué surtout pour amener à la surprise du final de Batman #50. Celui-ci passé, la série sur Catwoman peut tout à fait redémarrer en utilisant comme prétexte la révélation dans le titre Batman.

Finalement, l'histoire nous la connaissons déjà : celle d'une super-vilaine en pleine rédemption face à ses choix de vie qui doit affronter quelqu'un qui usurpe son identité. Joëlle Jones ne propose pas une histoire bien originale mais l'exécution est néanmoins remarquable trouvant à la fois un rythme appréciable - qui devrait plaire à celles et ceux qui ont suivi le personnage dans la série Batman de Tom King. Le point fort - au niveau de l'histoire - est bien là caractérisation de Catwoman, on sent que Jones veut la traiter de la meilleure manière possible.

Très clairement, ce qui est la force du numéro est l'aspect graphique. On le sait depuis longtemps : Jones est une grande artiste et elle le prouve sans problème dans les pages de cette série. Laura Allred qui colorise les planches fait aussi un très beau travail mettant en valeur les dessins. C'est tellement beau que l'épisode paraît bien trop court !

Catwoman #1


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois