Et ils meurent tous les deux à la fin

Et ils meurent tous les deux à la fin

Deux mecs se sont rencontrés. Ils sont tombés amoureux. Ils ont vécus. Voilà notre histoire.

Adam Silvera, publié en mai 2018. Contemporain

La note

2/5

La critique 

Vu l’enthousiasme de beaucoup de blogueurs (français et anglais) pour ce roman, j’avais plus que hâte de l’avoir entre les mains pour pouvoir enfin le lire. Si Et ils meurent tous les deux à la fin est une bonne lecture, il est loin d’être à la hauteur à mes yeux…

On va faire simple, je me suis ennuyée une bonne partie du roman, plus de la moitié je pense, vu que j’ai surtout accroché avec la quatrième et dernière partie. Avant ça, j’ai trouvé le roman looooong et j’ai eu du mal à comprendre l’engouement des autres autour de ce roman : il n’est pas aussi émouvant que prévu, je suis même loin des larmes pour le coup. Surtout avec cette fin qui a fait un bon gros flop…

Il faut avouer que l’idée de base est juste géniale et c’est le point fort du roman pour moi. C’est loin d’être de la SF ou autre parce que cet univers est vraiment très peu développé, on a aucune explication sur l’origine ou les méthodes de Death-Cast et c’est très frustrant de ne pas en savoir plus. L’auteur préfère se concentrer sur ses deux personnages, Mateo et Rufus, entre balades à vélo et sorties au resto… disons que je m’attendais à autre chose, et même si je ne sais pas ce que je ferais dans cette situation, j’ai trouvé leur journée à la limite de l’ennui. Un point que j’ai beaucoup aimé par contre, ce sont les quelques chapitres du point de vue des proches de Mateo et Rufus, parce qu’ils permettent de s’attacher un peu plus aux protagonistes et de les voir sous un autre jour.

Concernant les persos, j’ai eu du mal à voir le développement des sentiments et ce qu’il se passe entre eux arrive un peu comme un cheveux sur la soupe. Je n’ai pas senti cette attirance, cette alchimie entre eux, et je ne les ai pas vus autrement que comme des amis. Moi qui s’attendait à voir des étincelles, je suis un peu déçue. Par contre, j’ai bien aimé le développement de Mateo qui se découvre au fil des pages, même si j’ai souvent eu du mal à la suivre dans ses raisonnements. Aussi, Rufus a un côté un peu « wesh » qui m’a légèrement rebutée et j’ai eu plus de mal à m’attacher à lui… je ne sais pas s’il a ce même genre dans la version VO, mais là c’est le parfait cliché de l’ado rebelle, et j’en suis un peu déçue.

Du coup, je dirais que j’ai eu du mal avec le début, que la dernière partie est un peu mieux, mais que la fin est loin d’être à la hauteur. Tu t’en doutes, je lirai les autres romans de l’auteur en attendant un possible coup de coeur !

Merci à la Collection R pour l’envoi ! 


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