Le livre du lundi : Les Optimistes meurent en premier

Le livre du lundi : Les Optimistes meurent en premier

de Susin Nielsen

Depuis qu’une tragédie est survenue dans sa famille, Pétula est pétrie d’angoisses et de peurs (comme celle de mourir écrasée par une bloc de béton si elle passe trop près d’un chantier, par exemple), elle participe donc à une classe d’art thérapie au lycée. On y retrouve tous les élèves en difficultés de l’établissement dont un nouveau : Jacob, qui a un bras bionique et des tas de secrets.

C’est avec humour et, il me semble, une certaine justesse que Susin Nielsen aborde les thèmes du traumatisme et de la culpabilité. Ses personnages sont bien construits et j’ai aimé les voir évoluer, aussi bien Pétula et Jacob, que tous les autres de la classe d’art thérapie. Je ne serais pas capable de dire si les changements qui interviennent en eux sont vraiment crédibles mais j’y ai cru lors de ma lecture, ce qui est le plus important.

L’écriture rythmée est vraiment sympa à lire et ressemble à l’état d’esprit de Pétula : vif, précis et déterminé. Les pages défilent vite et le roman se gobe en peu de temps.

Après, même si ça a été un moment très plaisant, je ne peux pas dire que j’ai été profondément touchée. J’avais quand même l’impression que, quoiqu’il arrive, les choses se termineraient bien. Ce qui est très agréable de temps en temps car cela donne du baume au cœur ce genre de livre et ça booste l’optimisme. Mais d’un autre côté, les enjeux perdent un peu de leur importance et les situations de leur dangerosité.

Je comprends tout de même que ce roman puisse être un coup de cœur pour d’autres lecteurs car l’auteure réussit à s’éloigner des clichés de la sick-lit la plupart du temps et délivre un beau message d’espoir sans tomber dans le pathos.

J’encourage tous ceux qui sont tentés par ce roman à ne pas hésiter plus longtemps pour le lire !

Marion

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois