Hazelwood

Hazelwood

En cas de doute, la réponse c’est toujours la Mort. Avec un grand M. C’est le grand truc de l’Hinterland…

Melissa Albert, publié en 2018. Fantasy

La note 

3,5/5

La critique 

Hazelwood est un roman que j’attendais avec impatience de pouvoir lire, surtout grâce à cette superbe couverture et cette petite phrase d’accroche qui promettait des choses… Et heureusement, le contenu est bon, même si moins que ce à quoi je m’attendais.

La première moitié du roman est assez lente, mais étrangement ce détail ne m’a pas gênée puisqu’elle permet de bien comprendre ce qu’il se passe et la narration donne vraiment envie de continuer. C’est vrai qu’il y a des longueurs, et que l’ensemble du roman n’est pas non plus bourré d’action, donc si c’est que tu recherches, je te conseillerais de passer ton chemin… Le négatif de l’histoire, c’est plutôt le manque d’explications, qui est vite expédié par des « c’est un conte de fées, cherche pas c’est normal », et ce plusieurs fois dans le roman. J’ai trouvé ça dommage vu l’univers (très inspiré d’Alice aux pays des merveilles) et la qualité du reste, et pour le coup j’ai du mal à comprendre le choix de l’auteure. En plus, je ne sais pas trop quoi penser de la fin, elle m’a semblé un peu précipitée mais je ne vois pas ce que l’auteure aurait pu faire d’autre… ni même ce qu’elle va bien pouvoir faire dans le second tome !

Aussi, Melissa Albert reste très à la surface concernant ses persos : elle s’occupe plus de son univers que de leurs développements, et j’ai par conséquent eu du mal à m’attacher à eux. Alice, la protagoniste, est assez égoïste et elle donne cette impression que tout lui est dû, même si heureusement certains traits rattrapent le personnage (elle fonce sans réfléchir et j’adore ça). A cause de ça, j’ai préféré le personnage de Finch, qui m’a semblé beaucoup plus humain et peut-être plus abordable.

Par contre, gros coup de coeur pour les quelques histoires de l’Hinterland que l’auteure donne au fil des chapitre, même s’il n’y a que deux (je pensais qu’on les aurait toutes), et j’espère franchement qu’elle sortira un ouvrage qui les regroupe. Loin des contes de fées tout gentils tout mignons qu’on nous raconte, ceux-ci sont sombres et sont très loin de délivrer une morale ou un message.

Bref, une bonne lecture malgré ses défauts, et j’ai hâte d’avoir la suite entre les mains ! Merci à Milan pour l’envoi ! 


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