Boa t1

BOA T1

Ce n’est pas un hasard si les esclaves humains des Celliers portent constamment cette couleur, été comme hiver. Vus d’en haut, ils passent aisément pour des globules rouges évoluant dans les artères désenchantées de cette prison à ciel ouvert.

La note 

3/5

La critique 

J’ai pu lire ce roman grâce à la Masse Critique de Babelio, que je remercie ! Si je n’avais jamais entendu parler de BOA avant de recevoir le mail de la masse critique, j’ai sauté sur l’occasion en lisant le résumé qui est plus qu’alléchant. Globalement BOA est une bonne lecture, même si quelques détails m’ont gênée.

L’idée qui a inspiré ce roman est tout simplement géniale, même s’il faut avouer que j’ai été surprise par la façon dont l’auteure la traite : je crois que je m’attendais à quelque chose de plus violent vu le résumé, voire même du glauque, mais bon je suis peut-être partie un peu trop loin. Et passée la surprise, j’ai bien aimé la tournure que prennent les événements. Aussi, l’originalité du roman repose sur le côté vampire qui est vraiment différent de beaucoup d’autres romans sur le sujet : pas de mec qui se met à scintiller en plein soleil ou autre, au contraire les vampires sont des gens comme toi et moi…qui élèvent des humains comme des bêtes. Ajoute une bonne dose de complots sur le tout, et hop on a une histoire qui tient la route.

Les persos eux aussi sont plutôt bons mais j’ai trouvé la relation entre les jumeaux assez particulière, parfois à la limite de l’inceste tellement leurs comportements sont spéciaux. Par contre j’ai adoré Cléo, qui pour moi est le meilleur perso pour le moment : destinée à un avenir spécifique, elle se rend vite compte qu’il n’est pas aussi génial qu’il y paraît… C’est la personne avec laquelle je me suis le plus attachée, même si ses sentiments amoureux m’ont laissée complètement de marbre (je crois que je suis passée à côté de la romance). Tous les persos passent par de l’humiliation voire de la torture, mais ça reste relativement léger pour un univers aussi sombre.

Un des gros défauts, le nombre de personnages et de narrateurs. J’ai toujours du mal quand il y a plus de 2 narrateurs, et là le nombre explose puisqu’il doit y en avoir 6 ou 7 et c’est parfois compliqué. Mais j’ai fini par m’y faire, et arrivée à la moitié je savais à peu près qui était qui. Aussi, j’ai trouvé l’écriture assez banale, elle est loin d’être mauvaise mais à mes yeux elle manque un peu de charme.

Bref, on parle de cette super couverture maintenant ??


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois