Toutes blessent, la dernière tue

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Auteur : Karine Giebel
Titre : Toutes blessent, la dernière tue
ISBN: 9782714479501
Format numerique – EPUB securisé

4eme de couverture :

Maman disait de moi que j’étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais…

Je connais l’enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j’avais quelqu’un à qui parler…

Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin…

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu’au dernier.

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.

Mon avis :

Merci à NetGalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. Ça ne sera surement pas un secret mais Karine Giebel fait parti de mes auteurs préférés.

D’un côté Tama, 8 ans… les supplices, la torture, l’indicible.
De l’autre Gabriel, un assassin étrange vivant retiré dans la montagne, il voit débarquer une jeune femme mourante, blessée, amnésique qui perturbe sa tranquillité.  Les deux histoires vont s’alterner dans une construction parfaite, sans lien apparent entre elles… et pourtant !

Une plongée terrifiante dans la plus atroce cruauté humaine, l’innommable. On peut dire que le lecteur n’est pas epargné et en prend plein les yeux, à la limite du supportable. Une lecture éprouvante, dérangeante qui nous oppresse et nous émeut.

Karine Giébel revient en force, un peu au même niveau que « Meurtres pour rédemption ». Tama rappelle un peu Marianne. Elle a mal, elle est violentée, elle n’est pas libre. Et dans un rare moment de pause dans ses souffrances, on se dit qu’avec Giébel, le bonheur ne dure jamais.

Alors que son dernier roman m’a plus que déçu, avec ce roman je retrouve l’auteure, Karine Giébel revient à son haut niveau. Je n’ai bien sur pas lu le livre en 24 heures (faut pas abuser des bonnes choses) mais c’est sur que je l’ai lu rapidement.


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