Le Labyrinthe

Le Labyrinthe
ENTRAÎNEMENT POUR UN ORAL D'ANGLAIS - REVIEW
Le Labyrinthe
Titre : Le Labyrinthe, Tome 1 de L'Épreuve     Titre original : The Maze Runner     Auteur : DASHNER James     Sorti en 2009     Lu entre le 16 et le 30 mars     Editions : Delacorte Books ( Young Readers )     Genres : Science-fiction / Jeunesse
► 4eme de couverture
Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d'enfants. Il s'agit d'une ferme située au centre d'un labyrinthe peuplé de monstres d'acier terrifiants. Les ados n'ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu'ils font là. Ils n'ont qu'un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les "coureurs" parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu'il veut être coureur et résoudre l'énigme du labyrinthe.Lu en anglais
Le Labyrinthe
    Les mots me manquent pour vous parler de ce livre, il s’agit d’une véritable pépite. Je me suis prise une belle claque dans la figure. The Maze Runner ou le Labyrinthe en français, est le premier tome de la saga L’épreuve. James Dashner nous propose ici un tome vraiment magistral qui dépasse toutes mes attentes. Je l’ai lu en version originale ( anglais ) afin de préparer un oral mais aussi d’acquérir du vocabulaire, malgré la difficulté de la langue, j’ai passé un excellent moment. Je vous avoue que j’ai déjà acheté la suite, en anglais également, la tentation était trop forte. 
     Ce livre fut un coup de cœur foudroyant, et ce pour plusieurs raisons. The Maze Runner est un véritable page-turner, il s’agit d’un roman jeunesse bien plus qu’addictif. Je ressentais sans cesse le besoin de lire, encore et toujours plus. La maladie du « encore un chapitre » s’est emparée de moi tout au long de la lecture, et ce même en anglais. J’ai englouti ce livre, je l’ai savouré comme un chef d’œuvre car à mes yeux, ce livre en est un. J’étais littéralement absorbée dans l’histoire, plongée au cœur même de la carrière et du labyrinthe. 
    L’immersion dans cet univers de science-fiction fut totale, comme cela a été le cas pour le personnage principal – Thomas. Nous sommes amenés à suivre les pensées de ce jeune homme, à découvrir un environnement inhospitalier et hostile dans lequel tout semble étranger. Nous découvrons le monde à travers ses yeux, d’abord teintés d’innocence, puis teintés d’un doute qui va peu à peu se mouvoir en une certitude profonde. Cet univers dans lequel Thomas échoue, tombé de nulle part, est exclusivement masculin, composé d’adolescents qui ne cherchent qu’une seule chose : sortir du Labyrinthe. Ils tendent à devenir des adultes, s’organisant en une sorte de communauté dans laquelle tout le monde a un rôle à jouer. La société mise en place est régit par un ensemble de règle, en cas de manquement auxdites règles, un conseil se réunit afin de délibérer sur la sanction à prendre. James Dashner nous invite à découvrir un groupe soudé et courageux, des adolescents perdus dans un monde qu’ils peinent à comprendre… 
— Tu sais, Thomas, je me sens bizarre en ce moment. Ça fait drôle d'éprouver le mal du pays alors qu'on ne se rappelle même pas d'où on vient. Mais je ne supporte plus d'être ici. Je voudrais rentrer chez moi. Où que ce soit, quelle que soit ma famille. Je voudrais me souvenir.

    Thomas, à l’instar de ses compagnons, ne se souvient que de son nom. Pourtant, tout porte à croire que la carrière comme le labyrinthe ne sont pas aussi étrangers pour lui qu’ils n’y paraissent de prime abord. L’arrivée d’une fille va venir bousculer et basculer les certitudes de tout un chacun, semant le doute dans l’esprit de chaque adolescent, insufflant la crainte dans leur cœur. La peur gagne progressivement du terrain, se frayant un chemin jusque dans la carrière. Thomas, en plus de découvrir un univers inconnu, va devoir affronter une sorte de crise au sein du groupe. Tout au long de la lecture, il m’est apparu comme quelqu’un de très intelligent mais aussi très intéressant. Sa psychologie est finement travaillée, son personnage gagne en profondeur à chaque chapitre. 
    De nombreuses interactions vont avoir lieu entre les différents adolescents, chacun a un rôle à jouer, un rôle plus ou moins ingrat mais toujours indispensable. On doit d’abord penser au groupe avant de penser à soi. Tout cela est plus que palpable dans les dialogues parfois houleux entre les personnages. J’ai savouré les dialogues, ils sont à la fois croustillants et mordants, ils sentent l’ironie et le sarcasme à plein nez, c’est un vrai régal. Je ne perdais pas une miette de ces superbes conversations qui m’ont énormément fait rire, surtout quand il s’agissait de Mihno, Chuck, Alby ou encore Newt. La personnalité de chacun n’avait de cesse de s’affirmer à travers les échanges et disputes. Par moment, les discussions tendaient presque à être vulgaire, mais cela n’est que le parfait reflet de l’ambiance et l’état d’esprit du livre, tout comme les mots coupés – ceux auxquels des syllabes étaient volontairement retirées. Cela procure une impression de livre dont le texte est très oralisé. Il s’agit selon moi d’un choix tout à fait pertinent et justifié qui installe une réelle dynamique mais aussi un certain rythme de lecture. 
    Ce dynamisme est renforcé par la densité des chapitres. Ils sont souvent très courts mais vraiment intenses, apportant tous leur lot de surprises et de révélations. Tous les chapitres sont riches, trépidants, ils nous donnent envie d’en savoir plus. Chacun d’entre eux nous procurent véritablement la sensation d’avancer dans l’intrigue, d’avoir en notre possession des clés de compréhension. Je crois que la vraie force de ce livre réside dans ce rythme effréné, ces chapitres courts se succédant comme autant de révélations pour le lecteur. Ils ne sont qu’à l’image du livre : riches et intenses. 
     Diverses émotions, parfois contradictoires, m’ont accompagné durant la lecture. J’ai ressenti, tout comme les personnages, l’oppression, la peur, l’incompréhension, la joie mais aussi la tristesse, une multitude d’émotions qui nous prennent à la gorge et ne nous quittent plus. De ce fait, on s’attache aux adolescents, apprenant à les connaître mais aussi à les aimer. On sent le courage et la détermination qui animent les uns, la peur et le doute pour les autres. J’ai douté avec Thomas et ses amis comme j’ai espéré avec eux, mais ici l’espoir ne semble être qu’une douce illusion. The Maze Runner délivre un superbe message d’amitié et de confiance. Il nous invite à ne pas baisser les bras, à croire en nos rêves, aussi futiles soient-ils, ce livre nous prend par la main et nous accompagne vers le chemin de l’espoir. 

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    L’intrigue est vraiment complexe mais surtout très bien menée. De nombreuses hypothèses, souvent douteuses, parfois amusantes, ont jaillit de mon imagination. Plus je progressais dans l’histoire, plus j’étais en mesure de me représenter visuellement les différents éléments constitutifs du livre tel que le labyrinthe, la carrière mais aussi les monstres rôdant dehors… C’était tout simplement comme si j’y étais. Je n’avais qu’à fermer les yeux et cet univers imaginaire prenait vie.. Tout cela m’a permis de commencer à brosser un portrait peu glorieux du Labyrinthe comme d’un endroit terrible et mystérieux - source d’ennuis infinie pour les protagonistes. J’ai vraiment hâte de voir comment cet univers fictif a été adapté au cinéma, comme la figure des Créateurs va être incarnée. 
    Ce livre possède de nombreuses qualités, j’en ai déjà évoqué certaines, et je dois avouer qu’en plus de cela James Dashner a une totale maîtrise du dosage actions/réflexions. Les interrogations et doutes des personnages sont pertinents, ce qu’ils entreprennent n’est jamais dénué de sens ni même de profondeur. En plus de cela, l’auteur est capable d’instaurer un certain sérieux lors de scènes graves voire dramatiques, sérieux immanquablement brisé par des remarques triviales frisant parfois le ridicule. Il y avait un tel décalage entre le sérieux des adolescents et leur humour que c’en était extrêmement savoureux, comme si l’on cherchait sans cesse à désamorcer une éventuellement bombe par l’emploi d’un vocabulaire très trivial et amusant.
     L’écriture de James Dashner est limpide, certes simple, mais redoutablement efficace. Cette lecture m’a profondément marquée, autant par les thèmes abordés tels que l’adolescence, la confiance et la remise en question, que par la pertinence et la richesse de l’intrigue. J’ai vécu une aventure palpitante et passionnante, relever la tête hors du livre était une expérience douloureuse tant le livre accaparait mes moindres pensées. Je suis impatience de dévorer la suite de cette saga qui s’annonce vraiment très prometteuse, d’autant plus que la fin de ce tome laisse planer un énorme doute et insuffle en nous ce désir d’en apprendre plus… 
► 3 raisons de lire Le Labyrinthe
- Un premier tome riche et intense
- Une histoire palpitante qui vous fera découvrir un monde hostile
- Un groupe de personnage auquel le lecteur s'attache
BONUS : Le livre a été adapté en film par Wes Ball
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Avec cette lecture je valide la catégorie "Un livre d'un auteur que tu n'as jamais lu avant"du Challenge 2018 ainsi que la catégorie 36 - Le livre d’un auteur dont vous avez beaucoup entendu parlé mais jamais lu - du Défi lecture 2018

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