Transformers: Lost Light #14

La curiosité n'est pas forcément un vilain défaut, parfois elle pousse à s'intéresser à d'autres comics. Par exemple, je me suis intéressé à ce quatorzième épisode de Transformers: Lost Light écrit par James Roberts et dessiné par Sara Pitre-Durocher et Brendan Cahill. Et, il s'avère qu'il s'agit d'une série facile à prendre en cours de route...

Lorsque j'étais petit, j'adorais les Transformers, par le concept de robots transformables mais aussi parce qu'il était facile d'avoir les jouets des personnages qu'on voyait dans le dessin animé - créé dans le but de vendre les jouets de Hasbro ce qui est plutôt une réussite pour la compagnie. J'ai vraiment adoré certains de ces robots géants, comme Grimlok, le chef des Dinobots au caractère de cochon.

En revanche, les comics de l'époque - publiés par Marvel Comics - ne m'avaient pas convaincu. Les histoires que j'avais lues de G.I. Joe me paraissaient plus intéressantes parce qu'elles proposaient des choses vraiment différentes du dessin animé alors que Transformers semblait moins inspiré sur papier. N'ayant lu que les publications françaises, je m'étais arrêté à cette impression et je n'ai jamais eu l'idée de me mettre à suivre un comic sur les Transformers.

Certes, j'avais craqué pour Transformers vs G.I. Joe mais pour d'autres raisons.

Bref, donc je passais à côté des séries Transformers mais en regardant les sollicitations je me disais que ce n'était peut-être pas plus un mal vu le nombre de continuités différentes. Sauf que mon cher ami Aurélien n'arrête pas de parler de Transformers: Meet More Than Your Eyes en vantant ses mérites. C'est un homme de plus ou moins de goût mais comme n'importe lequel de mes amis j'aime croire qu'ils sont bons. Du coup, j'ai voulu essayé... Sauf que la série s'est arrêtée mais, elle est suivie de Transformers : Lost Light. Certes je ne l'ai appris que récemment. Du coup, je ne prends la lecture qu'avec ce numéro.

Alors si j'ai bien compris la page de garde et les pages wikipédia que j'ai consultées pour vous présenter la série - leur lecture étant loin d'être nécessaire pour comprendre le numéro, ce titre s'intéresse aux Scavengers un groupe d'anciens Decepticons - les plus mauvais de l'histoire apparemment. Le groupe a ainsi récupéré Nikel, une Decepticon issue d'une unitée spéciale mandatée par Megatron de détruire les renégats, et un ancien Autobot perdu qui semble avoir vécu quelque chose de traumatisant. Ce dernier n'est nul autre que Grimlok...

GRIMLOK !!! Le meilleur des Transformers !!!... Et, Aurélien ne commence même pas en donnant ça comme argument pour promouvoir cette série qu'il adore tant, c'est une honte !

Non seulement Grimlok apparaît au centre de la couverture mais il est aussi l'un des personnages principaux. Du coup, mon excitation après lecture de l'épisode est à son comble.

Mais ce n'est pas la seule bonne chose : même si j'ai du mal à voir qui est qui dans l'équipe, ses membres sont attachants, les Scavengers ayant un petit côté Dalton. Ils semblent imparfaits mais terriblement drôles malgré eux. Et puis, à l'instar de ceux de Teenage Mutant Ninja Turtles publiés également par IDW, l'épisode est généreux en événements. Le contexte est bien exposé, James Roberts écrit ainsi de bons dialogues. Même si l'épisode peut sembler bavard chaque phylactère apporte son lot d'information avec une mise en scène intelligente. Enfin, et ce n'est pas négligeable, les dessins sont vraiment réussis avec de bons choix de cadrages, un travail sur la distinction de chaque robot (et ils sont nombreux !) et des scènes d'action lisibles. Par contre, je ne suis pas certain que le duo Sara Pitre-Durocher / Brendan Cahill soit régulier. En tout, IDW tient une équipe créative du tonnerre.

Transformers: Lost Light #14


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois