Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Petit tour d’horizon des BD à paraître qui me tentent pour le mois de février 😉

Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Cintré(e) – Jean-Luc Loyer

Sortie : le 8 février 2018 (Futuropolis)

Résumé : C’est la rencontre de deux personnages que tout oppose. Lui, timoré et effacé, vit sa vie en pointillé. Dessinateur de bande dessinée, il trimballe sa vie comme il trimballe son obésité. Tout est une charge. Le suicide d’une gamine le hante. Même s’il n’y est pour rien, il se sent coupable. Il aurait dû voir, dire, parler, intervenir… Il supporte docilement sa maîtresse, acariâtre et véritable manipulatrice, qui lui fait espérer une vie qu’il n’aura jamais. Puis il croise le chemin d’Eléonore. Extravertie, délirante et désinhibée, elle est son opposé. Mais derrière cette façade, elle aussi fuit quelque chose : sa jeune vie chaotique, faite d’alcool, de drogue et de prostitution… Aujourd’hui, elle tente de se reconstruire. Mais son sevrage, sa situation familiale et son caractère laissent apparaître des troubles qui vont s’accroître à grande vitesse.

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Les louves – Flore Balthazar

Sortie : le 23 février 2018 (Dupuis)

Résumé :  Comment vit-on lorsqu’on est une femme belge sous l’occupation allemande ? C’est ce que vont apprendre Marcelle et Yvette, deux filles de La Louvière, au cours de ces longues années de guerre. Aux côtés de leurs frères et de leurs parents, elles grandiront jusqu’à devenir peu à peu des femmes soucieuses de préserver leur monde, des Louves prêtes à se battre pour vivre et à vivre pour être elles-mêmes.

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Maison sans fenêtres – Marc Ellison et Didier Kassaï

Sortie : le 7 février 2018 (La Boîte à Bulles)

Résumé : En république centrafricaine, les enfants grandissent dans l’insécurité, la pauvreté, et la malnutrition. Le conflit de 2013 n’a fait qu’exacerber cette situation. Accablés par l’incertitude, ils vivent dans la peur. Dans l’impossibilité de se rendre à l’école, leur enfance est interrompue. Avant même le début de la crise, cette ancienne colonie française était considérée comme le pire pays au monde pour être un enfant. Pourtant, les médias internationaux restent désespérément muets sur cette tragédie : La république centrafricaine est devenue « une maison sans fenêtres. » Au travers de dessins, de photos et de vidéos (activées par QR codes), cette BD vous plonge aux côtés des plus démunis de cette « crise oubliée. » Guidé par l’artiste centrafricain Didier Kassai (Tempête sur Bangui), et le photojournaliste britannique Marc Ellison, partez observer le travail des enfants dans une mine de diamants, découvrir la vie dans un camp de réfugiés, et rencontrer les enfants des rues de Bangui.

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Monsieur Coucou – Joseph Safieddine et Kyungeun Park

Sortie : le 9 février 2018 (Le Lombard)

Résumé : Abel est un émigré. Comme tant d’autres, il a dû fuir sa terre natale à cause de la guerre. Exilé en France, il a fait son nid dans la famille de sa femme et tiré un trait sur ses racines. Mais un jour il doit retourner sur cette terre dont il s’est senti rejeté. Comment gérer le retour au pays, après des décennies d’absence, quand on a été contraint de renier ses origines pour continuer à vivre ? Entre appartenance et identité brisée, Abel va tenter de se retrouver.

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Petite Jérusalem – Elettra Stamboulis et Angelo Mennillo

Sortie : le 10 février 2018 (Rackham)

Résumé : Quelques jours après la chute du Mur de Berlin, un homme revient dans la ville qui l’a vu naître… et que peut-être il n’a jamais quitté. Il en arpente les rues dans un périple sans fin et ne s’arrête que pour écrire des courtes lettres à sa grand-mère, sans pourtant en attendre une réponse. Le passé refait lentement surface et ses souvenirs se fondent aux récits entendus de la bouche de ses proches… Il est entouré par des ombres qui se dessinent sur les murs ; les façades fatiguées des immeubles lui renvoient l’écho de langues désormais oubliées. Les fantômes des anciens habitants, que le XXe siècle finissant a emporté avec lui, l’entourent mêlant leurs voix avec celles des hommes et des femmes, ceux-ci bien réels, qui les ont remplacés. En redonnant vie et forme à ses souvenirs familiaux, Elettra Stamboulis brosse par petites touches un portrait intime de Salonique, trait d’union entre l’Orient et l’Occident, ville à l’histoire millénaire et aux multiples facettes séfarades, valaques, arméniennes, pontiques, albanaises ; ville emblématique d’un pays à l’identité hybride, la Grèce.

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Virginia Hill journal d’une affranchie – Mk. Deville et Christophe Girard

Sortie : le 15 février 2018 (Les Enfants Rouges)

Résumé : Convoquée en 1951 par la commission du sénateur Kefauver, Virginia Hill arrive sous les flashs des photographes et les caméras de télévision. Une vraie star. Le « show » démarre et Virginia qui a toujours voulu être une actrice ne boude pas son plaisir. Loin des clichés habituels de mafieux à tête de tueurs, l’Amérique médusée, découvre une charmante et pulpeuse jeune femme qui sera instantanément surnommée par la presse : « La reine des truands ». Son témoignage à l’audience vise à établir l’origine présumée douteuse de ses importants revenus, mais la commission veut surtout la faire « balancer » ses relations amicales. Et quelles relations ! Tout le gratin de la pègre. Joe Epstein, Joe Adonis, Meyer Lansky, Franck Costello, Johnny Roselli et bien sûr le tueur vedette de la Murder inc, Benjamin « Bugsy » Siegel.
Elle les connaît tous, elle a été la maîtresse de la plupart d’entre eux, et fait unique pour une femme, elle a participé activement à leurs affaires. Blanchiment d’argent, trafic de drogue. Pleine d’assurance et de morgue, elle s’installe pour son témoignage, mais elle n’a rien vu, rien entendu. Quand les gars parlaient business ? elle allait lire un magazine.
On lui donnait beaucoup d’argent ? Des donations.
Elle gagne toujours aux courses ? La chance ! Elle fanfaronne, mais elle sait qu’elle a plus à craindre de ses amis que de la justice si elle ne met pas en pratique la règle n°1 des affranchis : SE TAIRE…

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

24 heures de la vie d’une femme – Nicolas Otero et Stefen Zweig

Sortie : le 28 février 2018 (Glénat)

Résumé : L’épouse d’un membre de la haute société s’enfuit avec un jeune homme qu’elle n’a rencontré qu’un jour auparavant. L’occasion pour une femme âgée de revenir sur un épisode similaire de sa vie : une journée qui avait changé le cours de son existence… Tout le monde ou presque connaît l’intrigue de 24 heures de la vie d’une femme : ce récit d’une passion foudroyante, brève et aiguë, l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Stefan Zweig. Aujourd’hui, Nicolas Otero adapte en roman graphique ce grand classique de la littérature en le transposant dans le Las Vegas des années 1980.

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

La petite souriante – Zidrou et Springer

Sortie : le 2 février 2018 (Dupuis)

Résumé : Josep Pla, dit Pep, est éleveur d’autruches dans une tienda isolée. Une nuit, après treize ans d’un abominable mariage, il massacre sa femme avant de balancer son corps au fond d’un puits et de se débarrasser des traces. Enfin, il va pouvoir se la couler douce avec Isabela, sa belle-fille pourrie par la haine, qui rêvait de ce meurtre comme d’autres rêvent de leurs fiançailles. Sauf que… De retour chez lui, soulagé de son devoir accompli, Pep ne s’attendait pas à y être accueilli… par son épouse. Laide et bien vivante, et toujours aussi insupportable. Une découverte incompréhensible qui enflamme la colère d’Isabela, persuadée que son amant ne vaut pas un clou. Car si la morte est encore en vie, alors qui est dans le puits ? Et combien de fois faudra-t-il encore la tuer pour qu’elle ne revienne plus jamais leur gâcher l’existence ?

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

3 fois dès l’aube – Aude Samama et Denis Lapière

Sortie : le 8 février 2018 (Futuropolis)

Résumé : Deux personnages se rencontrent à trois reprises. Un homme commence à parler avec une femme dans le hall de son hôtel et, quand celle-ci a un malaise, il l’héberge dans sa chambre. Leur conversation se poursuit, l’homme s’ouvre à elle mais mal lui en prend. Un portier d’hôtel aide une jeune cliente à s’enfuir afin d’échapper à son compagnon, un individu violent et dangereux. Plus âgé qu’elle, il lui révèle qu’il a passé treize ans en prison à la suite d’un meurtre. Malcolm, le personnage de la première rencontre, est encore enfant quand ses parents meurent dans l’incendie de leur maison. Pour le soustraire aux suites de ce drame et l’emmener dans un endroit sûr, une inspectrice de police le conduit chez un de ses amis. Trois histoires nocturnes qui se concluent à l’aube et qui marquent, chacune à sa façon, un nouveau départ.

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Akkinen zone toxique – Iwan Lepingle

Sortie : le 7 février 2018 (Sarbacane)

Résumé : Gaspar et sa fille Tessie s’installent à Akkinen, dans une ville endormie du Grand Nord. Tout le monde ici travaille plus ou moins pour Géotrupe, une entreprise d’exploitation des sables bitumineux dirigée par le frère de Gaspar. Mais Tessie, désoeuvrée, rencontre bientôt Pekko, un écologiste contestataire qui accuse Géotrupe d’empoisonner l’eau. Lorsque Pekko disparaît, les vieilles rancunes resurgissent, et Gaspar et Tessie se retrouvent pris au coeur d’une enquête sous tension…

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Les parutions BD qui me font de l’oeil (février 2018)

Courtes distances – Joff Winterhart 

Sortie : le 17 février 2018 (Ça et là)

Résumé : Sam, jeune anglais désoeuvré de 27 ans, se remet d’une dépression chez sa mère quand, par un curieux concours de circonstances, il se retrouve engagé comme assistant d’un certain Keith Nutt. Quinquagénaire bedonnant que la mère de Sam ne laisse pas indifférent, Keith a une mini entreprise, KLN Ltd, spécialisée dans  » la distribution et le transport « , mais son travail semble consister uniquement à faire la tournée de petites entreprises des zones d’activité économique locales pour faire signer des papiers à des interlocuteurs que Sam ne voit jamais. Coincé dans la voiture de Keith la plus grande partie de la journée, Sam s’attarde sur les petits détails du quotidien de la ville et des habitants qu’il croise chaque jour. Dans un premier temps très distante, la relation de Sam et Keith évolue progressivement et les problèmes de communication cèdent le pas à une certaine forme de connivence.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois