Grâce à Arte, Caterina est maintenant sage et polie. L’enfant s’est aussi beaucoup attachée à l’artiste Florentine. Cette dernière est d’ailleurs en train de terminer le tableau commandé par Youri. Mais elle s’impose un rythme si soutenu qu’elle en tombe malade. En plus d’être confrontée à certaines réflexions concernant sa condition et son statut de peintre, Arte a la possibilité de ne pas quitter Venise. Quel sera son choix ?
Voilà sept tomes que le personnage d’Arte enchante les lecteurs. Sept, car cette partie de son histoire est encore une fois très réussie. Arte est plus déterminée que jamais à vivre comme elle l’entend et surtout à prouver qu’elle est une artiste avant d’être une femme. Elle est toujours d’une franchise extraordinaire, d’une énergie incroyable, d’un dévouement sans limite. Se promener dans les rues de Venise avec elle est un régal on ne peut plus dynamisant. Comme d’habitude, des parcours parallèles complètent le récit, renforce l’univers mis en place par Kei Ohkubo. La condition des femmes mise en avant ici fait aussi naître des émotions inédites avec le personnage de Dafne.
Présentation de l’éditeur :
« Vous en avez de la chance d’être une femme, une aristocrate de surcroît !’ Une seule phrase lâchée par un confrère vénitien sèmera le doute dans l’esprit d’Arte. Les largesses de la famille Fariel envers la jeune Florentine ne sont-elles dues qu’à son statut de « femme’ et d' »aristocrate’ ? Arte va devoir redoubler d’efforts pour reconquérir sa légitimité en tant qu’artiste. Son acharnement viendra-t-il à bout des préjugés d’une époque où tout était décidé à la naissance ?
