C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

C'est le 1er janvier, nous avons passé les fêtes. Mais après les deux réveillons, que nous goûtons chacun pour nos petites raisons (les illuminations, l'odeur des clémentines, le goût de la cannelle, le bruit du papier cadeau froissé, la chaleur braisée des marrons à dépiauter), quand tout est consommé, il reste encore cette idée qui me plaît : nous sommes dans le creux de l'hiver. Haut les cœurs, we made it " halfway through the dark ", pas vrai, et il faut se pelotonner, se rassembler, se chérir, pour se donner le courage de traverser la deuxième moitié de la nuit.

C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

Pelotonnée dans mon creux, j'entame cet article les orteils dans le feu et les oreilles en voie de congélation, recluse dans une maison de campagne au bon goût d'antan, proche du degré zéro, qui a ce goût de temps volé qu'ont les journées où l'on n'a pas école quand on est enfant. Les parents partent travailler ou sauver le monde, et soi-même, on s'étire à l'infini sur le canapé devant ses tartines de beurre-Poulain - persuadé à raison d'avoir deux ou trois éternités à vivre avant que sonne, par l'entremise des programmes télé savamment mémorisés, l'heure du goûter et le début de la fin de journée. Entre ces deux tartines, rien que le goût de la liberté : plus on l'étale, plus on en a.

Je vous souhaite une bonne année 2018, remplie de tartines de libertés. C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

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Douzième* édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec " C'est lundi, que lisez-vous ? ", et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l'adopter, il ne mord pas.

Le principe ? Quatre trucs à balancer !

  1. Le Top & Flop de ce que j'ai lu le mois dernier
  2. Au moins 1 chronique d'ailleurs lue le mois dernier
  3. Au moins 1 lien qui m'a fait " Wahou " le mois dernier (hors chronique littéraire)
  4. Et enfin : ce que j'ai fait de mieux le mois dernier
C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)* Douzième même si j'ai sauté la précédente, qui est donc une Onzième édition fantôme.

Ces deux derniers mois, j'ai lu :

Pas mal de BD, période oblige (pendant toute la période de folie de l'avent, j'ai un mal fou à me dégager des plages de temps de plus de vingt minutes, et lire des romans dans ses conditions, ça me fait friser le cerveau. Donc BD.) :

Côté littérature, j'ai lu 8 romans et 2 nouvelles, et côté poésie, 2 recueils :

Ce qui nous fait un total de 28 titres divisé en deux magnifiques tableaux de 12, la symétrie est parfaite, ma joie est complète. Parmi ces 28, j'ai plusieurs Top, plusieurs Flop, et puis d'autres dont je vais te parler, puisque j'aime bien parler de livres ouhlala elle aime bien ça.

C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) Ne regardez pas sous le lit svp. 1) TOP & FLOP TOP (6)

Avertissement : ça risque d'être un peu désorganisé ce coup-ci car je manque de temps. J'écris mon article dans un état de frénésie digne de l'énergie déployée jadis quand j'entendais " Tu as rangé ta chambre ? J'arrive dans 5 minutes !! "

De nombreux romans graphiques méritent toute ton attention. Enfin, peut-être pas toute ton attention mais un petit morceau de ton attention, là maintenant, si tu l'as sous la main, si tu me la prêtes. Merci. C'est gentil.

D'ailleurs, puisque je sais que ta vie est fourmillante et compliquée, je te balance directe mes trois BD chouchoutes du mois, de gros gros coups de cœur. Comme ça, si tu es interrompu par le bruit du micro-ondes ou l'appel de l'aventure, tu auras néanmoins leur couverture en tête et pourras te jeter dessus voracement lorsque l'occasion se présentera. Je pare au plus urgent.

Lauréat de la catégorie " Le vie est une chienne borgne sous un ciel d'octobre" *
(Aussi connue sous le nom de " Post-apo bien noir "

    #1. La terre des fils, de Gipi (Futuropolis 2017) est un roman graphique post-apocalyptique qui m'a un peu rappelé La route de Cormac McCarthy, - ce qui devrait vous situer l'ambiance plutôt du côté du noir foncé de l'existence - mais dont j'ai surtout aimé, en fait, la qualité d'écriture et de narration. Ce qui ressort des dialogues, c'est que le langage est en train de se perdre. Et avec les noms, les pronoms et les mots doux disparaissent le sens de l'identité et de l'empathie. Une aventure humaine menée avec urgence et inquiétude comme une blessure que l'on recoud, et qui *spoilers* a le bonus de s'achever sur une note positive.C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

Lauréat de la catégorie " J'ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal "
(Aussi connue sous le nom de " Joli et badant, mais plus joli que badant ")

    #2. Le chien gardien d'étoiles, de Takashi Murakami (Sarbacane, 2011-2014) est une BD qui ne paye pas de mine...On voit ce petit chien crackinou et l'on s'attend à une histoire familiale et feel-good. Alerte : j'ai chialé. TU M'AS MENTI, COUVERTURE.C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)Le chien gardien d'étoiles est un conte moderne sur la solitude, qui suit un homme dans sa descente progressive d'une vie ordinaire et confortable à une vie de sans-abris. C'est d'une limpide et cruelle simplicité - et c'est sans doute cette distance entre les choix narratifs et visuels assez naïfs et le fond du propos assez dur qui m'on touchée. Le tome 1 est une histoire entière, le tome 2 un préquel (aussi fort, sinon plus).

Lauréat de la catégorie " Girafe "
(C'est-à-dire : " Beau et perché ")

C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)
    #3. Les amours suspendues, de Marion Fayolle (Magnani 2017) est, comme les précédentes BD de Marion Fayolle, porté par une forte symbolique poétique retranscrite visuellement ; c'est la rencontre inattendue mais évidente entre le surréalisme et les films d'auteurs français. C'est donc de la vie amoureuse et sexuelle des personnages, contée de façon analytique et décalée qui emprunte ici clairement au ballet. Un album sponsorisé par Freud et Magritte. (C'est très, très beau (et la qualité d'impression est dingue, ce que ne restitue pas du tout ton écran.))

Côté romans, voici mes trois beaux gosses du mois :

Lauréat de la catégorie " Prends-toi ça dans les dents "

    C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)#1. Lettres d'un mauvais élève, de Gaïa Guasti (Thierry Magnier, 2016) est le réquisitoire d'un cancre contre le monde entier. Très bref, incisif, il est porté par une voix d'une justesse impitoyable. J'ai cru laisser une partie de mon cœur dans ce laminoir. Et pourtant, mon cœur, Gaïa Guasti me l'a rendu à la fin, quand les Lettres à force de tout vider en viennent à découvrir ce trésor, enfoui-caché au fond du cancre : celui de cette institutrice qui, jadis, avait été son alliée, pas son ennemie, et par laquelle la rédemption est permise. Ce petit livre est une saignée dans l'idéal de l'école républicaine - mais au-delà de la douleur qu'elle inflige sur le moment, elle est belle et salutaire.

Lauréat de la catégorie " Tout le monde devrait le lire !!! "

    C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)#2. La porte de la salle de bain, de Sandrine Beau (Talents Haut, 2015) est un roman qui, par certains aspects, tire vers le roman à message (et tu sais pourtant combien je n'aime pas ça). Ce qui le sauve, le retenant par la bretelle de soutif et l'empêchant de basculer, c'est la voix de la narratrice, juste, rigolote, émouvante par sa simplicité, qui apporte une vraie candeur personnelle au récit. C'est l'histoire d'une préado qui sent pointer le début de ses nénés sous sa poitrine, et s'en réjouit, avec sa gouaille de gamine, sa fierté de femme toute neuve et sa bougonnerie d'ado, mal-à-l'aisément vôtre. Le truc, c'est que les mecs - les vieux mecs ! les adultes, quoi ! - se mettent à lui faire des remarques bizarres, gênantes, un peu drôles, hin hin, tu vois ? À lui prêter une attention qu'elle ne voulait pas. Surtout le nouvel ami de Maman, qui entre dans la salle de bains quand elle est toute nue sous la douche...

Lauréat de la catégorie " Même ta mère l'a lu "
(Aussi connue sous le nom de " C'est bon, on a compris que c'était bien. Purée les relou !" )

    #3. La série Sauveur et fils, de Marie-Aude Murail (L'École des Loisirs, 2016-2017), tout le monde t'en a déjà parlé : parfait, à mon tour. Cette tétralogie, qui nous raconte la vie professionnelle et personnelle de Sauveur Saint-Yves, psychologue antillais aux penchants de Mère Thérésa et père célibataire d'un petit Lazare de 8 ans, est une fresque moderne foisonnante de personnages géniaux et d'instants de grâce. Ces livres font naître au creux de nos mains un microcosme si attachant qu'il en devient un deuxième chez nous, un foyer qu'on rechigne à quitter - c'est le même genre de dynamique que l'on retrouve dans les sitcoms où, au bout d'un moment, qu'importe ce qu'il arrive aux personnages, tout ce qui compte c'est de continuer à le vivre avec eux. (Et c'est comme ça qu'on se retrouve à la 14e saison de Grey's Anatomy.) Mais Sauveur et Fils, en filigrane, c'est bien davantage.Avec une facilité de grand chef d'orchestre, M.-A. Murail fait se croiser les fils d'intrigues sans jamais s'emmêler (alors que toi tu galères avec tes écouteurs que tu as pourtant sagement enroulés), trace en pointillés des lignes de réflexion sur de nombreux sujets sociaux, et dessine au numéro les contours de personnages d'une profondeur et d'une richesse aussi réjouissante que déstabilisante. Lire Murail, c'est se trouver pris en continu de ce vif sentiment de - quand un passant croisé t'apparaît soudain pour l'être humain entier qu'il est, à vivre ses propres histoires intenses dans lesquelles tu n'es, toi, qu'un point flou passé très vite à l'arrière-plan. Hashtag aime ton prochain ? (Je suis tellement rock'n'roll.)
C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)#2. Welcome, de Guillaume Trouillard (Éditions de la Cerise 2013) est un imagier (oui, comme pour les petits) mais pour les grands. Il image tout. Il image les cannettes de bière, il image les champignons vénéneux, il image les papillons, il image les grues métalliques - et de ce fatras de vie humaine bien rangé, à la fois adouci par l'aquarelle et magnifié par ses couleurs vives et son trait fin, ressort une poésie inattendue, saisissante. J'ai souvent cet imagier ouvert sur mon bureau pour écrire des histoires, parce que rien de tel que de regarder les crabes de Guillaume Trouillard pour sentir les bulles se former dans le sable sous tes pieds. MEH (3) #1. Kobané calling, de Zérocalcare (Cambourakis 2016) - Une BD socialo-politico-éducativo-funny sur Kobané, ville kurde de Syrie, arrachée aux kalach de Daesh par les locaux, devenue une sorte d'utopie multiculturelle où vivent de nombreuses communautés, au milieu de cette guerre de la terreur qui dézingue la région. Le style graphique n'est pas renversant, assez commun, mais l'approche, le ton et le rythme narratif de ce presque " Carnet de voyage " sont géniaux, et j'ai adoré cette lecture.
FLOP (1) C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) Recueil de poèmes illustré, Milk and Honey (Lait and Miel, dans sa traduction chez Charleston) envahit la blogosphère depuis des semaines. De mon côté, c'est un bon flop bien rond, un drop élégant dans la pataugeoire de la poésie contemporaine. Mais comme j'en ai déjà parlé dans mon article 5 mauvais livres à la modes - et ce que je vous recommande à la place, je ne vais pas me répéter ici, aussi si vous attendiez avec impatience le moment langue de vipère de ce C'est le 1er, sortez les pop-corn et cliquez sur le lien ci-dessus. C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) Et sinon, retenez qu'en poétesse anglaise contemporaine, je vous recommande la merveilleuse Carol Ann Duffy.

Et puis j'aimerais aussi te parler très succinctement (juré) de ces deux-là, qui sont un peu de la famille des bizarroïdes inclassables :

2) CHRONIQUES D'AILLEURS C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

C'est la fin des " Top " ! D'autres livres parmi mes lectures mensuelles étaient vraiment cool, aussi, n'hésitez pas à me demander des précisions en commentaire si vous voulez mon avis sur tel ou tel titre. Mais pour l'heure j'arrête car on s'épuise à force de dire du bien : vite, vite, envoyons les Flop.

C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)
  • Les révoltés de la Bounty, de Jules Verne (1879) : pas lu Jules Verne depuis mes 8 ans, je me dis, " Hé ! Prenons ce petit bout, là ". Ce que j'en pense ? Je me dis que je suis mal tombée. Fadasse comme de la soupe au caillou, pas de style passé le premier paragraphe, c'est un atone récapitulatif des événements ; à ce tarif, j'aurais mieux fait de lire un mail de ma banquière.
  • L'Amour et les forêts, d'Éric Reinhardt (Gallimard, 2016) : je n'ai dit que du mal de La chambre des époux, mais L'Amour et les forêts ne m'a pas entièrement déplu. Pourtant, je ne l'ai pas fini. Le style de Reinhardt n'est pas pour moi, je trouve qu'il en fait des caisses, et ses grands tremblements romantiques retombent comme un soufflet mal cuit dans mon assiette.
  • Bicyle 3000, d'O Se Hyung : Pas mal, mais j'ai trouvé l'incarnation des personnages et surtout la construction de l'histoire (en flash-backs permettant d'élucider peu à peu le meurtre) un peu faibles... ce qui du coup freine l'implication émotionnelle - on n'est pas " dedans ". Donc *Meh* ¯\_(ツ)_/¯
C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

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3) AILLEURS SUR LE WEB
    #2. La chronique de Nightwork, de Vincent Mondiot (Actes Sud Junior, 2017), par Lucile sur le site La ronde des livres. Disons que parfois, on sent des enthousiasmes tellement honnêtes, des chocs littéraires si authentiques, qu'on ne peut qu'être appelé, morbidement, comme ces automobilistes qui ralentissent pour regarder un accident. (HA HA ! Ma comparaison est complètement bizarre, désolée Lucile !!)
    #3. T'as entendu parler de la polémique " De la guimauve pour la jeunesse ? " Non ? Bless. Le monde diplomatique (lequel, si tu ne l'as jamais parcouru, est un journal high-level de politique écrit très petit), a publié le 1er novembre 2017 un article qui, comme tu peux le deviner d'après son titre, crache dans la soupe du rayon jeunesse. Cet article, je ne te le link pas, pour trois raisons :
    • 1) il est idiot et très mal renseigné,
    • 2) il est payant pour les non-abonnés (ce qui me met toujours dans une espèce de rage incompréhensible), et surtout :
    • 3) la réponse qui lui a été faite est très éclairante sur son contenu, et bien plus renseignée. C'est cet article, donc, que je te recommande : Balayer la guimauve devant sa porte, par Cécile Boulaire (universitaire spécialisée en littérature jeunesse). Attention, c'est un article sérieux, ON SE REDRESSE, DANS LE FOND.
    #4. Pour te remettre de l'article intello du point #3, je te recommande vivement Des albums à l'effet " WOW ! " garanti, un florilège ébaubissant présenté par Tom de La Voix du Livre, qui te donnera envie de gambader gaiement jusqu'à la librairie jeunesse la plus proche pour t'extasier sur ces magnifiques albums colorés, et les sniffer tel un inquiétant addict. (Non, ça c'est juste moi ? Ok.)

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C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) Petits avertissements cependant :

Je t'ai mis le lien de Sonder un peu plus haut, c'est donc l'occasion de te faire découvrir, si tu ne le connais pas, le Dictionary of obscure sorrows. ( Dictionnaire des nébuleuses douleurs (adaptation libre))

C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)

C'est une chaîne Youtube dont le concept est simple : inventer le lexique de nos peines douces-amères, quand le mot manque. Chaque vidéo fournit la définition d'un seul mot, c'est souvent saisissant et émouvant. Deux vidéos que j'aime particulièrement :

  1. Zénosyne - Le sentiment que le temps s'accélère
  2. Lachésisme - L'attrait pour la fulgurance des catastrophes
  1. Il faut être assez balèze en anglais.
  2. Je déconseille de regarder plus de 5 ou 6 vidéos à la suite : au bout d'un moment, la voix posée du narrateur autant que le montage vidéo propret peuvent susciter une sorte de vague désenchantement, d'écœurement. (Il y a des choses qui sont bonnes à petites doses. Les fans de Black Mirror savent de quoi je parle.)

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4) HAPPY NOMBRIL
Expression volée à Lola de L'horizon des mots

Qu'est-ce qui m'a rendue heureuse, le mois dernier ? Hum, let me think...

Pardon, c'est un site littéraire ici ? Scusi.

    Le Salon du Livre et de la Presse de Jeunesse de Montreuil 2017, qui était le premier que je faisais en tant que membre de l'équipe de Sarbacane. C'était génial pour de nombreuses raisons mais en outre pour les rencontres que j'y ai faites - auteurs, éditeurs, lecteurs, et... pas mal de blogueuses géniales passées me saluer, qui se reconnaîtront ! J'espère ne pas vous avoir effrayées par mon débit surexcité ou mes regards égarés de personne en manque de sommeil.

J'ai vendu plein de liiiivres !

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Qu'y a-t-il à venir sur Allez Vous Faire Lire ?

C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018)
  1. Des articles critiques épatants, beware (dont un premier ce dimanche 7, signé !)
  2. " Quel serait ton livre jeunesse préféré de 2017 ? " : tes auteurs chouchous répondent (à paraître le dimanche 14 janvier)
  3. Mon Top 15 littérature jeunesse 2017 (à paraître fin janvier)
C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) Tu peux ajouter ton article " C'est le 1er " à la liste en cliquant sur la grenouille bleue (je le reporterai manuellement ci-dessous !) : C’est le 1er, je balance tout (#12, janvier 2018) Les fantastiches C'est le 1er, je balance tout de janvier 2017 :

Encore un mois où tu vas niquer ta PAL si tu traînes trop par ici.

Si je t'ai oublié, laisse-moi un petit cri plaintif dans les commentaires, tel un animal abandonné :
" Tu m'as oublié(e) ! "

Franchement, c'est pas très sympa de ma part.

À vite !

Je note que les blogueuses habituellement fidèles au rendez-vous sont encore en train de digérer leurs repas de fêtes car je ne suis pas la seule à être en retard ...


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois