Cell 7 Tome 1 – Kerry Drewery

En Grande-Bretagne, le système judiciaire a été réformé : un jury populaire décide de la peine capitale. Sept jours, sept étapes, sept cellules, des millions de téléspectateurs votant la vie ou la mort. Martha, 16 ans, est arrêtée pour meurtre et envoyée dans le couloir de la mort, cellule 1.


Je n’avais jamais entendu parler de cette duologie qu’est Cell 7. Etant dans mon mois de la Science-fiction (une sorte de retour aux sources), et le sujet étant plutôt attrayant, pourquoi pas. Seul problème pour moi, c’est de la jeunesse. Un genre, ou en tout cas une dénomination que j’évite comme la peste. Pourquoi ? Car je trouve les intrigues trop simples et surtout parfois trop facile. Mais voilà, parfois, il faut se prouver qu’on a fait fausse route. Et donc, Cell 7, était la bonne excuse pour retenter la Jeunesse.

Martha, jeune adolescente de 16 ans commet l’irréparable qui lui vaut d’être incarcéré et placé dans le couloir de la mort, pour une durée de 7 jours. La justice se veut démocratique et sans pitié, car à la fin de la semaine, c’est par un vote que le public décide de la culpabilité de la personne. Et pour ce faire, c’est à travers une émission TV quotidienne à coup d’interview et de reportages autour de l’affaire que le public va pouvoir faire son choix. On y découvre une justice expéditive qui fonctionne à coup d’audimat où les présentateurs du show, module et modèle une vérité pour espérer faire grimper les audiences. Ça ne vous rappel pas quelque chose ? Et oui, on a affaire à une télé réalité du crime. Le livre devient ainsi une critique de cette dernière et de ses déviances, tout comme de la qualité de nos informations journalistiques dans notre monde contemporain, mais aussi de l’importance des médias. On ne juge plus ainsi une femme ou un homme, Martha dans le cas actuel, mais un acte avec un jugement de la personne à la va-vite.

Innocent ou coupable, on s’en tape. Du moment que ça fait de l’audience

Pour autant, Cell 7 ne m’a pas convaincu et pour une chose en particulier : Sa prévisibilité. A 30% de ma lecture, j’avais en effet déjà compris les aboutissent ainsi que la réaction de certains personnages. Alors je ne sais pas si ce n’est pas parce que c’est justement de la jeunesse, mais c’était un peu trop facile pour moi. L’intrigue est pour ainsi dire cousue de fil blanc et n’offre donc plus de surprises. De plus, Martha et son copain sont terriblement clichés et trop proche (dans leur manière d’être ou par les actions) d’Hunger Games. On reste sur un traitement très en surface, le contexte ne servant que de base pour une pseudo-intrigue amoureuse/révolutionnaire.

Ils ont ma vie leurs mains, la responsabilité de faire le bon choix. Nous aussi on l’a eu, cette responsabilité, l’autre soir, et pour la première fois on détenait le pouvoir

En conclusion, je salue l’idée de la TV réalité comme nouvelle justice. Mais Cell 7 reste une déception, malgré un sujet très intéressant. Une histoire cousue de fil blanc où je regrette des personnages clichés sans profondeur où tout est noir et blanc


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Edition Hachette Roman

380 pages


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