Thérapie

Thérapie
Auteur : Sébastien FITZEK
Editions : VDB L'Archipel année 2008
Nombre de pages : 400

Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après son que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette souffrant d'un mal étrange, qui s'évanouit sans laisser de traces ... Le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.

Ceci est presque un énorme coup de cœur, mais seulement presque, alors il sera un petit coup de cœur. Cela ne s'est joué à pas grand chose pourtant.

Thérapie est mon tout premier roman de Sébastien Fitzek, j'en avais beaucoup entendu parler mais sans jamais oser franchir le pas. Mais c'est sans compter sur ma copinaute Elodie sur Instagram, qui adore cet auteur et qui n'a pas arrêté dernièrement de faire des louanges sur lui. Donc en allant à la bibliothèque, je suis tombée par hasard sur ce roman et je me suis dis, pourquoi pas?!

Je l'ai commencé un matin et terminé sur le début de soirée de la même journée. Alors, si je l'ai englouti à une telle vitesse, pourquoi je n'ai pas eu un énorme coup de cœur, vous allez me dire ?!
Tout simplement car avant la moitié du roman, j'ai deviné vers où l'auteur souhaitait nous amener. Je ne vais pas dire que j'ai tout deviné, mais une grosse partie et je dois dire l'essentielle.
Je pense, qu'après une bonne nuit, ma lecture a prit tout son sens et j'ai pu comprendre pourquoi. Le roman date de plus de 10 ans. Et en 10 ans, il y en a eu des romans dans le même cheminement, donc je pense avoir tout simplement fait des déductions par rapport à mes précédentes lectures.
Ce roman reste quand même, un petit coup de cœur. Il est complètement addictif, on ne peut pas le lâcher une fois qu'on a commencé à le lire. L'ambiance est lourde, oppressante. J'ai eu des impressions de Karine Giebel dans "Juste une ombre", des similitudes de noirceur et de perdition comme dans Louise May avec son roman "Embruns". On se laisse prendre au jeu du chat et de la souris, comme le psychiatre et la patiente, mais qui est le chat de la souris ?! les rôles s'inversent continuellement, de quoi nous rendre dingue, d'un chapitre à un autre.L'auteur arrive à manipuler ses personnages afin de nous faire douter jusqu'à la fin. J'ai même cru avoir une fin ouverte, mais non il n'a pas osé et nous a donné un point final avec une conclusion. A mon goût, la conclusion du roman est totalement Too Much et ne va pas du tout avec ce qu'on peut lire juste avant. J'ai pas compris pourquoi l'auteur est parti dans une scène pareille. Je pense me laisser tenter à nouveau par l'un de ses romans, mais quand je vois le nombre de romans qu'il a écrit, j'avoue que je suis un peu perdue sur mes choix. Je pense que je vais demander conseille aux fans Fitzek.

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