Médée, Corneille

« À qui sait bien aimer il n’est rien d’impossible. »

Médée, CorneilleTitre : Médée
Auteur : Corneille
Édition : Gallimard
Nombre de pages : 150 pages
Genre : Tragédie classique
Où le trouver ? Club, Amazon, Fnac

Médée, Corneille

Ici vous trouverez le crime en son char de triomphe  » (Corneille, Examen). Corneille met en scène en la personne de Médée une sorcière vindicative qui s’apprête à sacrifier ses enfants pour frapper l’homme qu’elle aime au plus intime de lui-même. Le génie et le souci de vérité de l’immense tragédien parviennent néanmoins à nous rendre humaine et quelquefois touchante cette  » jalouse en fureur  » inaccessible au remords. Injustement oubliée, cette magnifique réécriture du mythe antique de Médée, qui paraît pour la première fois en édition scolaire, est l’occasion d’aborder au lycée la tragédie et le tragique, de s’interroger sur la représentation du monstre au théâtre et de sensibiliser les élèves à la poésie de la tangue classique.

Médée, Corneille

Médée, CorneilleGrand dramaturge français du XVIIe siècle, Pierre Corneille s’est démarqué de ses contemporains par une œuvre théâtrale riche et particulièrement moderne. D’abord fortement inspiré par la comédie, il glissera peu à peu dans la tragédie, toujours avec talent, grandeur, liberté et générosité.

Médée, Corneille

On a tous un jour où l’autre dans notre entourage LA personne. Une personne qui nous pousse, qui veut qu’on aille toujours plus loin et qui croit en nous. Bizarrement, ces personnes ont toujours été mes professeurs de français. Et il y en a une en particulier qui m’a fait découvrir les tragédies classiques, les belles œuvres du 17e siècle et toutes sortes d’autres choses merveilleuses. Avec elle, j’avais un peu étudié Médée de Corneille. Et j’ai décidé, en le revoyant dans une librairie de livres d’occasion, de l’acheter et de le lire entièrement avec un œil plus adulte. Et je dois dire que la plume de Corneille me plaît toujours autant ! (j’arrive difficilement à faire une chronique sur un classique alors celle-ci sera courte, ne vous en étonnez pas !)

Comme dans presque tous les textes du 17e siècle, on retrouve une poésie théâtrale que j’adore. Une musicalité régulière et classique que j’affectionne tout particulièrement lorsque je lis un texte.

Ce que j’ai surtout aimé dans cette « relecture », c’est la redécouverte des personnages. Je me souvenais de l’histoire dans les grandes lignes : pendant mes longues heures de cours de latin, je l’avais apprise avec une professeure que j’adorais également. Mais le fait de lire l’œuvre en entier et maintenant m’a permis d’avoir d’autres sentiments sur les personnages : la compréhension des actes de Médée, une certaine empathie quand même pour Jason, même si c’est du personnage de son ex-compagne que je me sens le plus proche. Le fait que j’aie de l’empathie pour l’ennemi du personnage auquel je m’identifie est quand même un exploit. Alors chapeau, Monsieur Corneille !

La dernière chose que j’ai appréciée dans cette lecture, c’est le côté « fantaisie » qu’amène les pouvoirs de Médée. Qui aurait cru que dans une pièce classique, on aurait retrouvé une robe qui s’enflamme et un char de dragons ?! Ça n’a pas été un gros détail quant au plaisir que j’ai eu de cette lecture, mais c’est quand même un plus.

Même si, globalement, la lecture de ce classique ne dépasse pas l’engouement que j’ai pu avoir pour d’autres histoires, c’est toujours un plaisir de lire des vers alexandrins de cet écrivain et je pense qu’entre tous les classiques, ce sont ceux que j’ai le plus appréciés.

Carolane. 💖



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