Chronique ciné : Joy

Le film du jour : Joy de David O. Russell.

Inspiré d’une histoire vraie, il raconte le parcours d’une jeune entrepreneuse qui se bat pour son projet et sa famille, en dépit de toutes les épreuves. Depuis son plus jeune âge, Joy (Jennifer Lawrence) a de l’or au bout des doigts et des idées plein la tête. Elle invente, sans cesse, des objets du quotidien. Mais face à la difficulté, au divorce de ses parents, puis au sien, à la nécessité de prendre soin de ses enfants et d’une mère dépressive, elle s’est oubliée. Et puis après des années passées à ne se consacrer qu’aux autres, un beau jour, elle se réveille… Sa création : un simple balai-serpillière, mais bien plus performant que tout ce qui existait jusqu’alors — l’œuvre d’une simple jeune femme au contact constant des contraintes du quotidien. Et c’est là le début de l’aventure, malgré toutes ses difficultés.

Nous découvrons une famille qui semble tourner tout entière autour de cette jeune femme si forte, si dévouée, si solide. Une famille qui a ses cicatrices, ses incompréhensions et ses déchirures, mais se rallie tout de même pour rendre à Joy un peu de tout ce qu’elle leur a donné. On voit aussi la difficulté de percer, la cruauté des affaires, les arnaques, les avocats, la chute qui menace. Mais la jeune femme encaisse tout sans faillir, refusant d’abandonner. Dans son projet, elle met toute son âme et sa détermination — et c’est ainsi qu’elle inspire et impressionne. C’est ainsi, au final, qu’elle ira jusqu’au sommet.

J’ai beaucoup apprécié l’aventure humaine, et la performance des acteurs qui dépeignaient tant de personnages si différents. Un film fort et émouvant que je ne peux que conseiller !

Chronique ciné : Joy

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