« Nos années sauvages » de Karen Joy Fowler

« Nos années sauvages » de Karen Joy Fowler


Résumé :

Il était une fois deux sœurs, un frère et leurs parents qui vivaient heureux tous ensemble. Rosemary était une petite fille très bavarde, si bavarde que ses parents lui disaient de commencer au milieu lorsqu’elle racontait une histoire. Puis sa sœur disparut. Et son frère partit. Alors, elle cessa de parler… jusqu’à aujourd’hui. C’est l’histoire de cette famille hors normes que Rosemary va vous conter, et en particulier celle de Fern, sa sœur pas tout à fait comme nous…

Mon avis : ♥♥♥♥♥

Voilà, voilà… Ces cœurs décolorés en disent long ! J’avais été prévenu avant la lecture de l’originalité de ce roman, plusieurs fois même. J’ai donc tenté de persévérer mais malheureusement, je n’ai vraiment – mais alors vraiment – pas accroché ! J’ai d’ailleurs laissé tomber l’histoire à la moitié du roman, non seulement parce que je me forçais à lire (aucun intérêt) mais aussi parce que je sentais que si je continuais la panne de lecture ne serait pas loin… Oui, je sais je suis un peu cruelle mais c’est mon ressenti alors…
En revanche, je ne peux pas dire que l’histoire ou le thème soient nuls ! Non, j’aimais l’idée de cette exploration de la proximité de l’homme et l’animal, que j’avais d’ailleurs beaucoup apprécié dans la lecture de « Syndrome O » de Bénédicte Vidor-Pierre. Ce qui m’a rebuté complètement, c’est le ton du récit. Impersonnel et passif de la narratrice, Rosemary. Au début, j’ai trouvé ça marrant comme façon de parler et d’expliquer les choses, cette froideur qui nous met à distance. Puis, à la longue je me suis lassé jusqu’à carrément ne pas réussir à suivre l’histoire par manque d’intérêt pour l’héroïne. Autrement dit, je m’en fichais un peu de ce qui pouvait lui arriver… Et c’est à ce moment là que la lecture automate a débutée pour peu de temps, je vous l’accorde. J’ai dû tenir un chapitre ou deux et décider de stopper les dégâts directement. Je ne sais pas vraiment quoi ajouter d’autre concernant cette lecture  ou demi-lecture…
Je suis peut-être passée à côté de quelque chose, peut-être que la fin justifie les moyens et que tout s’éclaire grâce à un événement particulier… Mais pour le coup, je ne le saurais jamais…


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois