Giant days (T2)

Chronique « Giant days » (tome 2)

Scénario de John Allison, Dessin de Lissa Treiman,

Public conseillé : Adulte / adolescent,

Style : Chronique intimiste,
Paru aux éditions Akileos, le 14 septembre, 12 euros,
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L’Histoire

Susan, Daisy et Esther font les boutiques à la recherche de la tenue idéale pour se rendre à un bal. Mais comment avoir l’air de princesses lorsque l’on est étudiantes et par se fait fauchées comme les blés? Esther a la solution, une friperie et un peu de l’huile de coude et les étudiantes vont se métamorphoser en mannequins dignes des plus grands magazines. Malheureusement, nos héroïnes vont vite découvrir que dans la vie, la bonne volonté ne suffit pas toujours pour trouver le prince charmant…

Ce que j’en pense

J’avoue que l’idée d’un comics “girly” m’avait intrigué (même si je n’ai jamais lu le premier tome). En effet, en tant qu’amateur de ce genre de BD dans mon esprit (étriqué?), comics se résumait à zombies, super-héros, post-apocalyptique ou à la rigueur western. Alors une web-série sur trois étudiantes à qui il arrive des choses banales me semblait assez éloignée de cet univers plein de testostérone !
Pourtant, il faut bien reconnaître que je me suis fait piéger par le charme de ses trois petites “nanas” aux caractères aussi affirmés que différents. Il y a Esther “la gothique” phobique des microbes, Susan la douce rêveuse et Daisy la terre à terre… impossible de leur résister, j’vous dit !
Et les garçons dans tout ça, me direz-vous? Eh bien, deux protagonistes (Ed Gemmel et McGraw) essaient péniblement de tirer leur épingle du jeu, mais il faut bien avouer qu’en définitive, ils ne servent que de faire valoir à nos étudiantes.
Parlons maintenant contenu. Cet album est composé de quatre chapitres indépendants les uns des autres. Le premier nous raconte, comme expliqué dans le résumé, comment le bal des vacances d’hiver tourne au cauchemar pour nos héroïnes. Dans le second, c’est le retour aux sources de Daisy qui va virer à l’expédition sauvetage pour ses amies. Enfin, nous suivrons les déboires d’Esther devant faire face aux premières partiels de l’année. Pour finir, nous assisterons à la “romance” de notre gothique avec un homme un peu plus mature qu’elle. Des histoires, qui à priori, ne cassent pas trois pattes à un canard, mais qui sont traitées avec une telle folie qu’elles en deviennent quasi hypnotiques. Une fois la lecture commencée, impossible de refermer le tome avant la fin. On en redemanderait même !

Les dessins quant à eux sont comme le scénario, simples mais efficaces. Ne cherchez pas ici des planches aux détails peaufinés, le visuel sert ici à situer les lieux et les personnages sans autres fioritures ! Mais attention, je n’ai pas dit qu’ils étaient bâclés pour autant, loin de là ! Pour terminer, je ne sais pas si je dois parler de phénomène (puisque honnêtement je n’avais jamais entendu parler de cette série auparavant) mais en tout cas une chose est sûre je ne regrette aucunement de m’y être intéressé et je vais même me procurer le premier album. Comme quoi le vieil adage “les choses les plus simples sont souvent les meilleures” fonctionne à tous les coups.Giant days (T2)


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