The dead hand (T1) – Les reliques de la guerre froide

Chronique « The dead hand, tome 1 – Les reliques de la guerre froide »

Scénario de Kyle Higgins, dessin de Stephen Mooney, couleurs de Jordie Bellaire,

Public conseillé : Adultes / Adolescents,

Style : Polar / Thriller,
Paru aux éditions Glénat, le 6 septembre 2017, 56 pages couleurs, 14.95 euros,
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L’Histoire

Novembre 1991. L’union Soviétique touche à sa fin. Le super guerrier Carter Carson émerge d’un lac gelé et s’introduit à l’intérieur d’une cité “Tcheliabinsky-70”, où sont censé travaillé les plus grands cerveaux de l‘empire russe… Mais sur place, le gouvernement a enlevé tout ce qui avait de la valeur, laissant à leur sort, dans le froid et la faim, les brillants chercheurs…
Dans les années 70, fils d’un agent d’assurance et d’une secrétaire, Carter vivait une enfance heureuse, fasciné par les super-héros. Jeune adulte, il intègre une “unité noire” de cinq personnes, dirigée par Vil, un russo-américain… Dans les années 80, cet homme passa chez les russes.
Des années plus tard, Carter s’est rangé. Il est shérif d’une petite ville.

Ce que j’en pense

Voilà un premier tome bien intrigant. Créé par Kyle Higgins (au scénario) et Stephen Mooney (au dessin), cette série éditée aux éditions Glénat ressemble à s’y méprendre à un comics américain, dans un format Franco-Belge (56 pages, couverture rigide, et grand format).
Ce tome d’exposition se concentre sur la Carter Carlson, un homme au passé trouble. Ex-super-agent pendant la guerre froide, c’est aujourd’hui le sheriff d’une petite ville très isolée. Mais qui est donc Carter et pourquoi la ville est elle aussi isolée ? L’arrivée d’un randonneur va révéler bien des secrets…

Kyle Higgins mélange les genres. Il navigue d’une scène à l’autre, de l’espionnage au thriller. Jouant sur les apparences, la tension monte progressivement.

Au dessin, Stephen Mooney, fait une belle prestation. Le découpage, typé comics, est le point fort de l’album. Scènes cut, grandes cases et Splash-page alternent constamment. Le trait est détaillé, le dynamisme de rigueur. Enfin, la couleur de Jordie Bellaire complète bien l’ensemble en assurant l’immersion.

The dead hand (T1) – Les reliques de la guerre froide


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