« Paulo Coelho » à l’honneur #6 – Août

« Paulo Coelho » à l’honneur #6 – Août

Un nouveau mois est déjà arrivé, c’est donc l’heure du RDV mensuel « Auteur à l’honneur » dont je vous rappel le principe et auquel vous êtes tous les bienvenues si vous avez envie d’y participer :
L’idée est que chaque mois, on se fasse découvrir un auteur qui nous tient à cœur. Étant tous des lecteurs d’horizons différents, cela permet aux uns et aux autres d’explorer d’autres univers qui nous tentent ! Pour participer, rien de plus simple :
  • une photo de l’auteur
  • une bref biographie de lui
  • Et enfin, deux ou trois livres que vous avez aimés et pourquoi !
Pour participer, vous n’avez plus qu’à me laisser un commentaire avec le lien vers votre article et je l’ajouterai au mien 🙂 Alors à vos claviers !
De plus, je profite de cet article pour mettre en avant la chronique de Madame Lit, vous y trouverez de magnifiques articles mensuels sur des auteurs qu’elle aime et ce depuis Janvier 2017. N’hésitez pas et cliquez ici pour un accès direct à cette catégorie.

« Paulo Coelho » à l’honneur #6 – Août

L’auteur que je vous présente aujourd’hui est l’un des auteurs les plus lus notamment avec son oeuvre, L’Alchimiste. Un auteur dit populaire et souvent critiqué pour la simplicité de son écriture, ce même fait qui a contrario donne à ses œuvres la possibilité d’être lues de tous. Des histoires simples donc mais emplies de spiritualité, qui nous donnent à réfléchir sur soi, sur les autres, sur le monde qui nous entoure, sur notre chemin de vie, sur ce qu’il appelle notre légende personnelle. Je suis toujours ressortir pleine de paix de ces lectures et avec l’envie de conquérir le monde. Il fait partie de ces auteurs où l’on corne une page et l’on souligne des phrases-clés qui nous parlent et nous émerveillent. Un concentré de bonheur dans chaque page.
Paulo Coelho est né en 1947 à Rio de Janeiro. Il fréquente une école jésuite et ressent très tôt l’envie d’être écrivain. Ce qui n’est pas au goût de ses parents pour qui son destin est déjà tracé : « Tu seras ingénieur comme ton père« . Ce conflit de la voie à suivre aboutit à l’internement de Paulo en hôpital psychiatrique par ses parents désemparés face à cet enfant têtu qui veut gâcher sa vie. Mais avec grandeur, l’auteur leur pardonne et tente de comprendre : « Ils ne l’ont pas fait pour me faire souffrir… Ils ne savaient pas quoi faire, ils l’ont fait pour me sauver« . Suite à cela, il fait une école de droit et abandonne au bout d’un an. A 23 ans, il voyage, Mexique, Pérou, Bolivie, Chili, Europe et Afrique du Nord. A son retour, il compose des chansons populaires jusqu’à un brève emprisonnement en 1974 pour des gestes subversifs contre la dictature brésilienne. Sa recherche spirituelle lui fait faire de nombreuses expériences et c’est sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle que lui vient l’inspiration de son premier livre, « Le Pèlerin de Compostelle » (1987). Ensuite, il se consacrera aux livres et nous offrira une belle et longue bibliographie. On peut ainsi penser et dire que l’auteur a retrouvé sa « légende personnelle »…
« Si vous écoutez votre cœur, vous savez précisément ce que vous avez à faire sur terre. Enfant, nous avons tous su. Mais parce que nous avons peur d’être désappointé, peur de ne pas réussir à réaliser notre rêve, nous n’écoutons plus notre cœur. Ceci dit, il est normal de nous éloigner à un moment ou à un autre de notre Légende Personnelle. Ce n’est pas grave car, à plusieurs reprises, la vie nous donne la possibilité de recoller à cette trajectoire idéale »
« Messager de la paix » des Nations-Unies depuis 2007, l’auteur vit à Genève où il continue d’écrire. Il a crée en 2014 « La Fondation Paulo Coelho » qui vient en aide aux enfant, aux personnes âgées et aux hôpitaux délaissés à Rio et à laquelle il reverse une partie de ses revenus.
Voici maintenant les trois livres que je vous recommande dont le premier est presque évident :
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  • « L’Alchimiste » est le premier que j’ai lu de lui (et relu, rerelu, rererelu, d’ailleurs rien que d’en parler, je pense le relire prochainement !). Je l’ai trouvé dans la bibliothèque de ma mère et la 4ème de couverture m’a appelé. On y rencontre Santiago, un jeune berger, qui part à la recherche d’un trésor au pied des Pyramides. Lors de ce voyage initiatique, il rencontre de nombreuses personnes et notamment l’Alchimiste qui lui apprendra à poursuivre son rêve et comment surmonter les épreuves pour l’atteindre mais aussi à écouter son cœur et à lire entre les lignes du destin. Ce livre est un voyage à la conquête de la fameuse « légende personnelle » et à travers le berger, on peut tous se voir, se découvrir et parfois se retrouver. Ce qui est amusant et, pour moi, significatif, est que chaque relecture est une redécouverte et une vision différente des choses. Ce livre m’en apprend toujours sur plus moi-même à travers le temps et l’expérience qui s’allonge… A lire et à relire donc sans modération 🙂
  • « Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré » est une histoire d’amour, de destins faits pour se lier. Pilar retrouve, après 11 ans de séparation, son ami d’enfance et de-là renaît leur amour. Pourtant un choix cornélien s’immisce entre eux. Lui est prêt à s’engager dans la religion, alors doit-il suivre la voie qu’il s’était tracée ou la rejeter pour vivre son amour ? Et Elle, doit-elle arracher l’homme qu’elle aime de sa voie ou partir pleurer cet amour défendu sur le bord de la rivière Piedra ? Autre que l’amour, la passion et la religion, ce livre soulève de nombreuses questions sur l’abandon de soi à l’autre, la peur, les concessions nécessaires. Encore une quête de sa « légende personnelle » qui est le thème récurrent de l’auteur.
  • « Onze minutes » est une réconciliation avec soi-même qui laisse de côté le mystique cher à l’auteur. Allant jusqu’au drame de la prostitution, Maria ne cherchait avant cela que l’amour, le Vrai. Elle combattra ses propres démons et se laissera aller à apprentissage de ce métier et de ses coutumes dont l’objet principal, le sexe, est pour elle une énigme. Une exploration parfois dur de la sexualité qui mènera l’héroïne vers un amour qu’elle s’était habitué à rejeter lors de la pratique de la prostitution. Une lecture poignante qui explore les sentiers battus dont on ne ressort pas indemne.
En bonus et pour clore en beauté cet article, je vous mets un lien vers le livre audio de « l’Alchimiste ». Pour la petite histoire – bien que tout ceci soit ré-expliqué sous la vidéo – Paulo Coelho a toujours dit que le piratage des livres en permettait la diffusion. Alors, lorsqu’il est tombé sur ce livre-audio piraté de son propre livre, il a en a fait fait lui-même la promotion. En ajoutant une proposition aux lecteurs :
« Si vous l’écoutez plus de cinq minutes, achetez le livre (ou audiolivre) pour que l’industrie comprenne que la piraterie n’est pas une menace pour les affaires. Comme je l’ai déjà dit, personne ne vous surveille. C’est votre décision, et je crois qu’elle sera la meilleure ».


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois