Beyond Two Souls

Coucou tout le monde ! 

Non la section Jeu vidéo n’allait pas disparaître et être abandonnée mais il fallait avoir le temps de jouer pour vous proposer des articles ! Comme je ne fais rien comme tout le monde, je geek l’été et je lis énormément l’hiver ( logique quand tu nous tiens ). Me voici donc avec le redémarrage de ma PS3 et quoi de mieux pour commencer que de jouer à ce petit bijou vidéo ludique que je vais vous présenter !

Je vous ai déjà parlé d’Heavy Rain, développé par Quantic Dream ( Frenchy’s bonjour ❤ ) et qui fut pour moi une révélation. Je ne jure maintenant que par les jeux où tout ce que l’on va faire aura une répercussion sur la suite du jeu. Avec Beyond : Two Souls, nous avons un mélange de paranormal et de road trip haletant. Les plus réticents à ce système n’adhéreront pas du tout alors que moi, je suis en amour devant ces jeux bien trop courts à mon gout.

Beyond Two Souls

Quantic Dream a eu recourt à la Perfomance Capture une fois de plus, rendant les personnages authentiques à la limite de la réalité virtuelle. Un mélange de mouvements, expressions faciales et dialogues captés simultanément pour avoir l’impression d’incarner de véritables personnes. C’est là toute la force du studio : donner l’impression au joueur que la vie de celui qu’il joue est entre ses mains. C’est bien plus palpable qu’un simple jeu lambda grâce aux multiples possibilités et conséquences que les décisions du joueur aura à faire. Plus qu’un jeu vidéo, c’est un film interactif avec cette fois en tête d’affiche Ellen Page et Willem Dafoe qui sont incroyablement talentueux alors qu’on sait qu’ils jouaient dans un décor précaire. Dans Heavy Rain, on jouait plusieurs personnages qui se croisaient alors qu’ici, on joue uniquement Jodie, incarnée par Ellen Page et j’avoue que je préfère.

Beyond Two Souls

Le jeu n’est pas du tout linéaire. On suit l’histoire de Jodie à travers plusieurs expériences allant de son enfance à sa vie d’adulte tout en faisant des bonds en arrière et en avant. Plusieurs années vont donc s’écouler pour votre personnage et à vous de faire les bons choix pour ne pas retrouver votre personnage plus tard dans une situation que vous n’auriez pas voulu avoir. On prend le temps pour chaque niveau qui passe si vite à mes yeux. Jusque là rien d’anormal mais Jodie a un don : elle communique et interagit avec Aiden, une entité qui est en elle. Elle prend la forme fantomatique d’un point lumineux avec une traînée derrière elle. Ils sont liés et Jodie dévoile très tôt ce don, ce qui va l’amener à différents endroits tout au long de sa vie. Esthétiquement, le jeu est magnifique et les visages des acteurs sont très reconnaissables ce qui nous permet réellement de nous attacher à eux. Le côté cinématographique est mis en avant et on apprécie chaque scène et chaque détail. Les musiques sont de Lorne Balfe et Hans Zimmer ( si si ) et accompagnent aussi bien les phases d’action que les moments plus calmes.

Beyond Two Souls

Bien entendu, pour profiter pleinement du jeu d’acteur, il faut jouer en VO au jeu sinon cela n’a plus trop d’intérêt. Explorer de façon aléatoire la vie de Jodie est déconcertant mais agréable. On la voit toute petite jouer à la poupée ou alors on la retrouve adulte en militaire dans un hélico. J’ai tout aimé au niveau du décor et je n’ai pas noté de réelles différences entre les niveaux. Je ne suis pas vraiment d’accord avec ceux qui ont trouvé des bugs ici ou là au niveau du graphisme. Je n’ai absolument rien vu d’anormal ou de bizarre.

Beyond Two Souls

Les interfaces sont bien moins visuelles qu’Heavy Rain pour jouer avec différents objets. Un point permet d’interagir et parfois une icône apparaît pour aider à l’interaction. C’est ce que j’aime dans ce genre de jeux, on peut explorer l’environnement même si Life is Strange était bien mieux à ce niveau-là. Heureusement qu’il y a les ralentis au moment des combats, car je me suis pris deux trois coups en ne poussant pas le joystick dans la bonne direction.  Les dialogues à choix multiples sont toujours là mais tout de même moins importants que dans Heavy Rain. Là où on avait 18 fins alternatives, ici, nous n’en aurons que 10. Les choix multiples sont donc bien moins vitaux mais j’ai tout de même joué à mon habitude comme si c’était moi in real life. Il est difficile de se louper dans le jeu. Mon personnage n’est pas mort une fois alors que cela m’est arrivée de louper des choses ou de ne pas forcément faire les bons choix; Là où on pouvait perdre son personnage dans Heavy Rain, ici, Quantic Dream prend le parti de nous laisser nous balader et explorer l’univers à notre portée.

Beyond Two Souls

Parfois, je ne voulais pas que les choses se passent comme le jeu l’entendait et cela me frustrait. Je ne jouais pas Aiden pour que cela aille dans mon sens mais il arrivait que le jeu n’avance pas si je ne le faisais pas. Aucune prise de risque et c’est un peu dommage.  Aiden est donc jouable en plus de Jodie à certains moments du jeu. Il apporte une véritable dans des endroits où Jodie n’a pas accès, pour la décoincer, l’aider ou tout simplement la sauver. Jouer Aiden permet de voir ou entendre des choses que l’on ne pourrait pas faire avec Jodie. Cela apporte un double gameplay appréciable. Il peut tuer, étrangler et sauver des personnes. J’avoue ne pas l’avoir beaucoup utilisé pour hanter une pièce afin que Jodie est une vie  » normale  » même si parfois, je faisais tout péter ! xD Deux gameplay donc un mode deux joueurs disponibles !

Beyond Two Souls

La difficulté du jeu n’existe pas pour permettre au plus grand nombre d’y jouer. Là où Heavy Rain apportait son lot de difficultés et de choix décisifs, Beyond Two Souls permet de profiter pleinement du jeu. J’ai adoré jouer à ce jeu bluffant qui m’a permis de plonger dans un film interactif dont on ne veut pas ressortir. On attend limite qu’une chose : la suite ! 10 heures de jeu c’est bien court mais on espère que Quantic Dream travaille sur un nouvel opus !


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