Le jour où je suis partie

Tidir est marocaine. Il y a peu de temps, elle a perdu sa meilleure amie qui avait été contrainte d’épouser l’homme qui avait abusé d’elle. Aujourd’hui, alors que son père veut la marier, alors que cela pourrait être son tour de vivre une vie qu’elle n’a pas choisie, elle décide de se rendre à Rabat pour le 8 mars. Elle va marcher pour les femmes, pour elle, pour sa sœur de sang. Tidir quitte donc son village avec de la nourriture et des choses à vendre sur sa route. En chemin, elle adopte un chien errant, rencontre Lilian. Elle doit faire face aux regards de certains mais connaît aussi la générosité et l’entraide.

Le jour où je suis partie est un roman engagé de Charlotte Bousquet. L’auteur de Là où tombent les anges rappelle ici qu’il y a encore, au vingt-et-unième siècle, des femmes qui doivent se battre pour leur liberté. Tidir est touchante, le texte qu’elle offre au lecteur est beau et fort. Il est d’ailleurs accessible au plus grand nombre grâce à sa longeur (à peine deux cent pages), aux explications et aux références de l’auteur dans les notes de bas de page. Un jolie place y est faite aux hommes qui n’ont pas moins le droit qu’une femme de se battre pour les droit de celle-ci. Le tout convainc tout un chacun de commencer ou de continuer à se battre pour ses droits.

Le jour où je suis partie

Présentation de l’éditeur :
« C’est là-bas que je dois aller. À Rabat. Pour fuir ce mariage dont je ne veux pas. Pour rejoindre ces femmes, et marcher à leurs côtés en mémoire de mon amie. » Tidir rêve de liberté. Courageuse et déterminée, elle quitte son petit village près de Marrakech pour participer à la marche des femmes à Rabat. Au cours de son périple, la jeune femme doit faire face au mépris des gens et apprend à assumer son statut de femme libre.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois