Cecelia Ahern / Les jours meilleurs

Cecelia Ahern / Les jours meilleurs Les jours meilleurs
  • Auteur : Cecelia Ahern
  • Serie :
  • Genres : Littérature
  • Editeur : Milady
  • Collection : Milady Litté
  • Publication: 16/ 06/ 2017
  • Edition: Broché
  • Pages : 480
  • Prix : 18,20€
  • Rating: Cecelia Ahern / Les jours meilleurs

Résumé :

Une histoire aux couleurs de l'espoir par la talentueuse auteure de P.S. I Love You...

À force de traquer le scoop et de dévoiler la vie privée des gens dans les colonnes de la presse à scandale, Kitty est dans l'impasse. Sa carrière de journaliste piétine, et ses frasques lui valent une réputation désastreuse. Tout s'effondre quand elle apprend que Constance, la femme qui lui a tout appris, vit ses derniers instants. Elle se rend à son chevet et lui demande quelle histoire elle a toujours rêvé d'écrire. Mais la réponse arrive trop tard, sous la forme d'une liste de cent noms, sans aucune explication. Bien décidée à percer le mystère, Kitty tente de comprendre ce qui relie entre eux ces inconnus. En allant à leur rencontre, elle va découvrir des aspects pour le moins inattendus de la vie de Constance et peut-être même trouver un sens à la sienne.

Avis de Stef :

Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Milady pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre en épreuve non corrigée 😀 😀

Cecelia Ahern est une auteure que j'apprécie particulièrement pour ses petites touches de magies dans ses histoires mais aussi pour ses dénouements auxquels on ne s'attend jamais.

J'ai trouvé cette histoire complètement différente de ses autres livres. Pour tout vous avouer, j'ai mis du temps à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé certains passages un peu longs et j'avais l'impression que l'histoire faisait du sur place.

C'est l'histoire d'une jeune femme qui s'appelle Kitty et qui vient de perdre sa patronne et meilleure amie journaliste, Constance. Kitty est elle aussi journaliste - en plus d'avoir perdue une personne chère à son cœur - elle est au cœur d'un scandale médiatique qui rend sa réputation dans le métier désastreuse. Plus personne ne veut travailler à ses côtés au risque de se voir fermer des portes. Cependant, deux personnes croient encore en elle. Le mari de Constance et Constance elle-même, qui - sur son lit de mort - lui a confié l'histoire qu'elle a toujours rêvé d'écrire.

Malheureusement, Constance décède avant même d'avoir pu lui en dire plus. La seule chose qu'elle a entre les mains, c'est une liste de 100 noms, rien de plus. Déterminée à reprendre sa vie en mains mais également désireuse de rendre hommage à son amie, Kitty va donc commencer une enquête en allant à la rencontre des personnes de la liste. Seulement, elle n'a que quelques semaines pour écrire l'article.

Au démarrage de ma lecture, tout se passait bien, jusqu'à ce que je voie Kitty pleurer sur son sort et s'en vouloir d'avoir ruiné sa carrière pour une histoire qu'elle espérait prometteuse. Cependant, lorsque j'ai compris pourquoi sa carrière était ruinée, je lui en ai voulu d'avoir gâcher la vie de quelqu'un d'autre. Mais je lui en ai encore plus voulu car j'avais l'impression que tout ce qu'il l'intéressait, c'était sa carrière et non la réputation de l'autre personne concernée. Je l'ai trouvé plutôt égoïste. Ensuite, elle a commencé à rencontrer ces personnes, et seulement à cet instant je me suis ancrée dans l'histoire. Kitty à commencer à se poser pas mal de questions sur ses choix et j'ai commencé à la sentir moins égoïste.

Nous partions d'une liste de 100 noms, sans aucun autre indice. Il fallait savoir ce qui pouvait relier toutes ces personnes. Et alors mon cerveau ne voulait qu'une seule chose : découvrir pourquoi Constance avait dressé cette liste d'inconnus avant que le dénouement de l'histoire ne me dévoile la vérité.

Comme pour chacune de ses histoires, l'auteure a su me mettre en haleine. Et en refermant ce livre, je me suis dit que ces passages longs étaient finalement nécessaires au bon déroulement de l'histoire.

Certes, Les Jours Meilleurs est loin d'être mon livre préféré de l'auteure, mais j'ai apprécié la découvrir car j'ai l'impression, au cours de ma lecture, de m'être fait des amis que j'aimerais revoir un jour.

Extrait :

Je faisais ma prière tous les soirs, c'était aussi machinal que de me brosser les dents. Je croyais en Dieu autant que dans les bactéries. C'était un truc utilisé par les adultes pour faire peur aux mômes, une habitude, un truc à faire. Je ne croyais pas en Dieu à six ans quand on a enterré ma mère, ni à sept quand j'ai fait ma première communion, ni à douze quand j'ai fait ma confirmation. Je ne croyais pas en Lui quand j'étais dans Sa maison et que je Lui ai promis d'être fidèle à mon épouse, mais, poursuivit-il en posant son regard plein de larmes sur Kitty, je L'ai remercié le jour où ma fille est née.

Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi remercier quelqu'un en qui je ne crois pas ? C'est pourtant ce que j'ai fait. Sans réfléchir. Comme si c'était naturel. Puis les nuits sans sommeil ont commencé et je L'ai de nouveau oublié. De temps en temps, quand elle tombait malade, qu'elle avait de la fièvre, qu'elle se cognait la tête et qu'il fallait l'amener à l'hôpital pour la faire recoudre, je me souvenais de Son existence. Mais dès qu'elle arrêtait de pleurer et qu'elle retrouvait ce sourire radieux qui illuminait mon univers, je L'oubliais de nouveau. Ce n'est qu'une semaine après sa disparition, quand on a démarré la campagne de recherches, que je me suis souvenu de Son existence. J'ai commencé à prier. Tous les matins, en me réveillant, je priais pour que ce jour qui débutait soit celui de son retour. Puis c'est devenu plus fréquent. Je priais tout le temps. Ensuite je me suis mis à aller à l'église. Tous les jours. Je pensais aussi souvent à Lui qu'à elle. [...] Mais quand on a retrouvé son corps martyrisé, j'ai non seulement cessé de croire en Lui, mais j'ai cru si fortement en sa non- existence que j'étais désolée, voire agacé, par ceux qui croyaient. [...]

- Vous ne croyez pas en Dieu.

- Je n'y croyais pas. Puis je me suis à croire et Il m'a laissé tomber et j'ai passé sept ans à Le haïr, à haïr l'idée même de Son existence. Mais c'est comme Le remercier, pas vrai ? Comment haïr quelqu'un si on ne croit pas qu'il existe ?


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois