Romain Gary s’en va-t-en guerre de Laurent Seksik

Romain Gary s’en va-t-en guerre de Laurent SeksikRomain Gary s’en va-t-en guerre

Ecrit par Laurent Seksik

Edité par Flammarion

En 2017

228 pages

Ce roman aurait aussi pu s’appeler Vingt-quatre heures de la vie de Romain Gary ou encore Vingt-quatre heures de la vie d’un jeune juif dans le ghetto de Wilno.

Parce que, sérieusement, qu’il s’agisse de Romain Gary ou d’un autre enfant juif, le livre n’aurait pas été très différent.

Laurent Seksik écrit bien, on suit ces vingt-quatre heures avec intérêt mais sans passion, on souligne certains passages plus littéraires, mais on ne lit pas une biographie romancée (Il y a erreur sur la marchandise). En tout cas, je n’ai pas eu cette impression. D’abord, parce que nous n’apprenons rien sur Romain Gary d’essentiel pour son œuvre future, et ensuite, parce que l’événement raconté n’est qu’anecdotique et très restreint dans le temps. Bref ! Je n’ai pas compris l’intention de l’auteur, je crois.

Ce rapport au père absent est-il important dans son œuvre littéraire ? Le mensonge, la trahison se retrouvent-ils dans ses écrits ? Je crois que la figure de la mère est présente dans le roman que je dois relire de lui (La promesse de l’aube) mais celle du père ?

On ne s’ennuie pas, on lit un énième roman sur les ghettos mais… on reste sur sa faim. En fait, changeons le titre, ne faisons pas référence à Romain Gary, et ce livre deviendra un honnête roman.



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