Rock & Stone T1

Rock & Stone T1

Rock & Stone T1, de Nicolas Jean (scénario), Yann Valeani (illustrations) et Gaétan Georges (couleurs), Éditions Delcourt, 2014, 48 pages.

L’histoire

2215. La planète de Caldoria a vu sa population exterminée par une Intelligence Artificielle expérimentale. Parmi les rares survivants, Stan, un jeune garçon, isolé depuis un an, reçoit la visite d’un robot de modèle industriel, qui, étrangement, ne semble pas obéir à l’IA. Stan l’accepte à ses côtés, et lui donne le surnom de Rocky. Ensemble, ils partent à la rencontre d’éventuels rescapés…

Note : 4/5

Mon humble avis

Rock & Stone présente un monde futuriste et dystopique, l’intrigue prend place en 2215 sur la « deuxième planète du système Sol-4 », Caldoria. On devine donc qu’il y a eu de l’exploration spatiale et toute l’histoire commence avec Stan, qui se fait appeler Stone après son super-héros de comics préféré. Il vit seul dans ce qui ressemble à un désert, depuis que sa mère est morte et que son père est parti travailler pour l’armée. Sa vie est rythmée de récoltes, de lectures et de taille de cailloux, jusqu’au jour où un exosquelette géant, du modèle Rck1 fasse irruption, et dans une bataille contre un mille-patte (géant lui aussi), détruise l’éolienne de Stone qui n’aura donc plus d’électricité ou d’eau d’ici quelques temps.

Il décide de se joindre au robot dans sa marche vers le nord. On apprend vite à la lecture que le robot est différent de ses congénères, puisque ces derniers souhaitent réduire à néant les humains. En effet, une intelligence artificielle du nom de IAVHÉ, qui signifie « Intelligence Artificielle Heuristique Virale et Évolutive ». Bref, les auteurs voulaient que l’entité en question s’appelle IAVHÉ et je trouve la référence à dieu bienvenue puisque cette IA est omniprésente grâce au contrôle qu’elle exerce sur quasiment tous les robots. C’est grâce à cela qu’elle a le pouvoir de vie ou de mort sur les humains (elle a plutôt choisi la mort jusqu’ici).

Stone est amené ensuite à rejoindre un groupe de survivants, qui ne sont pas bien nombreux mais qui se sont organisés avec le temps pour leur survie et qui ont plus d’informations sur le développement de IAVHÉ sur la planète.

Le dessin est époustouflant, les paysages désertiques sont bluffants, les personnages ont un aspect très réaliste, tout comme le robot grâce aux nombreux détails des rouages, marques d’usures et autre. J’en parle peu dans mes chroniques parce que c’est un travail que mes yeux de novice ont encore du mal à apprécier à sa juste valeur, mais les couleurs vont parfaitement avec l’aspect désertique et l’ambiance post-apocalyptique qui est installée. Quand on voit qu’il s’agit de Gaétan Georges, qui a également fait les couleurs de Bad Ass… on réalise à quel point les couleurs donnent une âme différente à une œuvre.

Si vous voulez en savoir plus, qui de mieux pour vous parler de Rock & Stone que les auteurs eux-mêmes ? Vous pouvez les écouter dans le podcast de la Voix des Bulles, mais attention, il y a des spoils du premier et second tome. Vous pouvez peut-être garder l’écoute une fois que vous aurez terminé la série ! Parce qu’une série de bande dessinée conclue en deux tomes et d’une aussi bonne qualité, ça ne se rate pas.


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