Bad Ass T4 : Very Bad Team

Bad Ass T4 : Very Bad Team Bad Ass T4 : Very Bad Team

Bad Ass T4 : Very Bad Team, de Herik Hanna (scénario), Bruno Bessadi (illustrations) et Gaétan Georges (couleurs), Éditions Delcourt, 2016, 112 pages.

L’histoire

Dead End fait face à la domination globale de la planète par la F.J.A. Les anciens super-héros, ivres de vengeance et de pouvoir, ont pris la planète en otage… et seuls les pires salopards de l’univers pourront la sauver. Accompagné de The Voice, de Master Of Pain, de la fidèle Dead Mobile et des super-vilains les plus surpuissants et les plus instables… Jack sauve le monde !

Note : 4/5

Mon humble avis

On finit cette série en beauté ! Quatrième tome, donc je vais spoiler les aventures précédentes, à vos risques et périls.

Après la mort du Boss, Dead End et ses amis super-vilains (Master of Pain, Master of Blood, The Voice, The Destroyer, Eddy Looter, Slime Master) décident de se venger de la F.J.A. avec des plans plus ou moins travaillés. En effet, c’est la première fois que Dead End fait équipe avec d’autres personnes affublées de super pouvoirs et il se demande s’il est vraiment fait pour ça…

Je pense qu’on attendait tous un rebondissement avec la fille de The Voice, mais j’aurai jamais pu imaginer un tel retournement de situation ! Pareil pour le dénouement du combat final entre les « méchants » et les « gentils ». Bien que la bande de Dead End n’ait aucun scrupule à tuer ceux qui se mettent en travers de leur chemin (ou parce que ça les amuse…), on se rend vite compte que la F.J.A. n’est pas aussi bien rangée qu’on aurait pu le croire au début de la série. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a éliminé The Boss, puisque le S.W.A.R.D. était le dernier obstacle à leur domination de l’humanité.

– Ces sept tocards sont la dernière frontière, celle qui sépare notre domination d’une tyrannie juste et totale.
– Évite d’utiliser le mot « tyrannie » pendant les conférences de presse. Les humains ont de mauvais souvenirs à ce sujet.
– Je suis censée dire quoi ?
– « Démocratie capitaliste juste et totale ».

Comme quoi, Bad Ass, en plus des combats et des viscères dans tous les sens, c’est aussi un soupçon de critique de notre société actuelle.

Je trouve la fin de la série réussie comme il faut, je ne pense pas qu’une autre fin aurait été satisfaisante !


Classé dans:Bande dessinée, Chroniques, Comics Tagged: 4/5, Bad Ass, Bruno Bessadi, Delcourt, Gaétan Georges, Herik Hanna

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois