Les livres du lundi: Parlons BD!

les beaux étés tome 1 les adultes n'esxistent pas

Pour bien commencer la semaine, je vous parle de ces deux BD qui m’ont filé la banane!

Les livres du lundi: Parlons BD!

Les adultes n’existent pas

de Sarah Andersen et traduit par Margot Negroni

Contrairement à ce que dit la couverture, je ne connaissais pas le webcomics! J’ai fait la connaissance des dessins de Sarah Andersen lorsque cette BD (qui est une compilation de ce qu’on peut trouver sur la toile) est sortie aux USA l’année dernière et que j’ai commencé à la voir sur les réseaux sociaux.

J’ai adoré! Je me suis reconnue dans pleiiiiin de situations en temps que jeune adulte/adulescente/fille paumée (choisissez comme vous voulez)! L’introvertie qui est super fière d’avoir réussi à mettre deux chaussettes de la même couleurs ce matin alors que ses connaissances achètent des maisons et font des enfants. La fille qui passe son weekend à jouer aux jeux vidéo plutôt que de remplir sa déclaration d’impôts! La fille indépendante qui a un travail et paye son loyer à l’heure mais qui pense que chips = légumes!

Les graphismes sont simples et adorables et les thèmes, abordés, avec énormément d’humour, sont aussi nombreux que profonds. Je recommande à tous ceux qui, comme moi, ont loupé le panneau « Bienvenue dans le monde des adultes » sur la route de la vie!

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Les livres du lundi: Parlons BD!

Les beaux étés, tome 1 : Cap au sud!

de Zidrou et Jordi Lafebre

1973, la famille Faldérault part en vacance en 4L, la tente de camping dans le coffre, cap vers le sud!

Que d’émotions dans cette belle bande dessinée! Ça m’a rappelé mes propres départs en vacances d’été quand j’étais enfant, la route, la chaleur, l’ennui, le voyage, les pique-niques, l’ombre fraîche… Les graphismes et les couleurs retranscrivent à merveille cette nostalgie étrange.

Et puis cette famille si attachante apporte une touche de fantaisie. A la fois elle ressemble un peu à toute les familles avec ses complicités et ses querelles mais son histoire lui ait aussi propre et on l’adopte dès les premières pages.

L’époque décomplexée des 70’s (que je n’ai jamais connue, hein, je suis un produit de 1988) contribue aussi à l’ambiance: rouler sans ceinture n’était pas si grave, dormir à la belle étoile faisait partie du voyage, prendre son temps n’avait pas de prix.

Une BD à lire cet été, à l’ombre, allongé dans un hamac, une citronnade dans la main, c’est non négociable!

Marion

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