Wraithborn (T1) Renaissance

Chronique « Wraithborn (T1) – Renaissance »

Scénario de Marcia Chen, dessin de Joe Benitz,

Public conseillé : Adultes / adolescents,

Style : Fantastique / Dark Fantasy,
Paru aux éditions Glénat Comics, le 1er février 2017, 15,95 euros,
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L’Histoire

Ils ont régné sur notre monde il y a fort longtemps. Des esprits, des dieux, des démons, tous maléfiques et particulièrement néfastes pour des humains traités comme des esclaves ou des jouets juste bons à distraire leur cruauté. Grâce à un pouvoir détenu par une société secrète de guerriers, ils ont été rejetés et maintenus à l’écart des hommes. Cette paix est fragile et ne tient que grâce à ce pouvoir redoutable : le Wraithborn. Le jour de la transmission de cette arme redoutable à Valin, un jeune guerrier formé depuis son plus jeune âge pour recevoir ce pouvoir obscur, un accident malencontreux, à moins que ce ne soit une trahison, fait tomber le pouvoir de Wraithborn sur Mélanie Moore, jeune étudiante timide dont la vie va devenir un cauchemar.

Wrathborn_210Car si au début de l’histoire on découvre la guerrière d’exception qui décapite à l’épée les démons de tous crins, et même sans aucune pitié les jeunes humains assez bêtes pour accueillir en eux les êtres démoniaques, son apprentissage du pouvoir sera effrayant.Valin et Mélanie, dos-à-dos, et malgré la peur pour la jeunette, vont devoir s’opposer aux limiers de Brijit, créatures infernales d’une déesse du Mal. L’un sans le pouvoir qu’il aurait du recevoir, l’autre en ne sachant qu’en faire !

Ce que j’en pense

« Wraithborn » est une création du label Top Cow, typique du type de productions datées des années 2000 que ce label avait l’habitude de proposer. Beaucoup de production, des scénarii à l’arrache multipliant l’action avec des bimbos affriolantes. Au scénario, une spécialiste des récits fantastiques, Marcia Chen, au graphisme un dessinateur surdoué, Joe Benitez. Ce dernier réalise quelques tableaux de combats tout à fait saisissants et il y a quelques leçons de mise en scène ultra-dynamique à piocher dans ce récit qui date de 2005, qui se démarquait plus par la forme que par le fond.

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Démons multiples et variés y prolifèrent, parmi nombres guerriers et guerrières aux plastiques généreuses. Les carrosseries sont diablement belles quand l’histoire nous navigue tant bien que mal sans éviter les poncifs. Difficile d’accrocher véritablement à cette histoire, qui voit sans doute dans la réussite de “Lady Mechanika”, autre création de Benitez, son retour sur le devant de la scène dans une version Redux qui ajoute quelques scènes inédites et des bonus graphiques. Les fans de Dark Fantasy pourront apprécier, de démentielles créatures méritent le coup d’œil avant d’aller plutôt découvrir “Lady Mechanika”.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois