Le Jeudi, c’est… Jeu « livresque » !

Inspiré par d’autres jeux autour des livres, cette édition du Jeudi, c’est… Jeu « livresque »! propose chaque semaine une question, un sujet en lien avec les livres et le blogueur.

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Un livre dont vous adorez la fin

Il n’y a pas d’autres fins qui me viennent à l’esprit que celle d’Un cœur sombre, de R.J Ellory, qui est tout simplement géniale. Dans ce roman, le lecteur s’attache malgré tout à un parfait antihéros. Un événement survient à la dernière ligne. Dans ma chronique, je l’ai décrit comme une balle en pleine tête. A y repenser, c’est vraiment, vraiment ça ! Quand je me la remets en tête, je suis toujours aussi émerveillée que frustrée. C’est beau et fort ! Il faut espérer que l’adaptation cinématographique respecte cette fin finement choisie par l’auteur. C’est bête, je ne peux vraiment pas vous en dire plus…

Le Jeudi, c’est… Jeu « livresque » !

Présentation de l’éditeur :
Combien de temps peut-on échapper à sa conscience ? Sous sa façade respectable, Vincent Madigan, mauvais mari et mauvais père, est un homme que ses démons ont entraîné dans une spirale infernale. Aujourd’hui, il a touché le fond, et la grosse somme d’argent qu’il doit à Sandià, le roi de la pègre d’East Harlem, risque de compromettre son identité officielle, voire de lui coûter la vie. Il n’a plus le choix, il doit cette fois franchir la ligne jaune et monter un gros coup pour pouvoir prendre un nouveau départ. Il décide donc de braquer 400 000 dollars dans une des planques de Sandià. Mais les choses tournent très mal, il doit se débarrasser de ses complices, et un enfant est blessé lors d’échanges de tirs. Comble de malchance, le NYPD confie l’enquête à la dernière personne qu’il aurait souhaité. Rongé par l’angoisse et la culpabilité, Madigan va s’engager sur la dernière voie qu’il lui reste : celle d’une impossible rédemption. Jamais l’expression d’anti-héros n’aura été aussi pertinente. Avec ce portrait passionnant et sans concession, R. J. Ellory creuse au plus profond de la conscience d’un homme au cœur sombre pris dans une spirale de violence, pour tenter d’en faire resurgir toute l’humanité enfouie. Le bien et le mal, l’innocence et la culpabilité sont en effet si intimement mêlés en Vincent Madigan qu’il lui est devenu presque impossible de les distinguer. D’une écriture si puissante qu’on la ressent physiquement, ce long blues, aussi déchirant qu’une chanson de Tom Waits, aussi maîtrisé qu’un film de James Grey, réserve à son lecteur de tels rebondissements qu’il serait criminel d’en dévoiler plus ici.

Le Jeudi, c’est… Jeu « livresque » !

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