Les Piqûres d’Abeille, de Claire Castillon

« L’amour est comme un bled paumé finalement. Une fois qu’on a trouvé le bon, on s’y sent bien, et comme Abeille, on déteste qu’on nous en dise du mal.« 

Couverture Les piqûres d'Abeille

 Genre : Contemporain, Jeunesse
 Nationalité : France
 Date de publication : 2017
 ÉditeurFlammarion jeunesse

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Résumé :

Je l’ai repéré tout de suite, avec sa couronne dans les cheveux. J’ai compris que je pourrais lui faire confiance. À quoi bon avoir une meilleure amie et une amoureuse ? Abeille allait remplir les deux fonctions. Lou, mon ancienne amoureuse de CP, était bien trop gamine. En ce qui me concerne, je suis très mûr, assez marrant et plutôt intelligent, il me faut donc une fiancée qui dépote. D’emblée, j’ai senti qu’Abeille avait du tempérament.


Mon avis :

 Dernièrement, je privilégies les lectures courtes et ce petit roman tombé à pic ! Petit pas la taille certes, mais grand par son histoire. Un petit plaisir semblable à un petit bonbon acidulé.

De fait, ce que je retiens en premier lieu est l’humour légèrement acide présent tout au long du roman. Il frappe par petite touche, toujours avec justesse, et nous fait immanquablement sourire. Et sous cet humour se cache la douceur des sentiments.

Le tout est porté par le jeune Jean qui charme autant par sa naïveté que par sa maturité. On partage avec lui ses premiers émois et sa découverte de l’amour non sans ressentir une pointe de tendresse et de nostalgie. De fait, on en vient à repenser à nos premiers coup de foudre avec un sourire aux lèvres. Mais le personnage qui m’a le plus touché est sans comparaison Zoé. D’une part par son côté philosophe mais surtout par rapport aux remarques de sa famille à son histoire qui a fait écho à la mienne. Je me suis véritablement attachée à elle, et encore plus à la fin. Au point que je ne voulais pas quitter ce frère et cette sœur, ni même leur famille. Car dans l’ensemble, tous les personnages nous touchent, à leur façon. Même Abeille et ses piqûres vont me manquer.

Toutefois, je dois bien avouer que ce que j’ai le plus apprécié dans cette histoire c’est sa fin et le message qu’elle transmet. Comme je le disais, ce roman est petit par la taille mais ce qu’il contient vaut largement le détour. À travers ses mots et sa plume, Claire Castillon évoque la tolérance avec beaucoup de justesse, et nous rappelle que l’amour nous trouve toujours là où on s’y attend le moins. L’émotion était au rendez-vous et je n’ai pas boudé mon plaisir. On n’est passé à un cheveux près du coup de coeur. Le seul « reproche » que j’aurais à émettre serait que la correspondance entre Jean et Abeille n’est pas assez présente. Un léger bémol qui ne m’a pas empêché de savourer pleinement ce roman qui m’a fait replonger en enfance avec délectation.

Après ce délicieux moment de tendresse mêlé d’humour pinçant, je m’en vais quérir ma prochaine lecture après vous avoir souhaité une bonne lecture à tous et à toutes.

Bisous à vous mes petits bouquineurs !

Les Piqûres d’Abeille, de Claire CastillonTous droits réservés.

L’autrice :

Claire Castillon Titulaire d’un DEUG de lettres, Claire Castillon fait son entrée en littérature en 2000. Elle a publié dix romans entre 2000 et 2010. Elle est l’auteur d’une pièce de théâtre, « La Poupée qui tousse ».
Elle a travaillé à une adaptation cinématographique de son roman Je prends racine avec la réalisatrice Marion Vernoux qui n’a pas abouti.
Elle vit entre Paris et un lieu, dit « La Campagne » (aux environs de Marseille), où elle se retire régulièrement pour écrire.

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