Chronique « Le Bourreau », tome 2 – Mascarade »
Scénario de Mathieu Gabella, dessin de Julien Carette, storyboard de Sylvain Guinebaud, décors de Jérôme Benoit, couleur de Simon Champelovier,
Public conseillé : Adultes / adolescents (à partir de 14 ans),
Style : médiéval fantastique,
Paru aux éditions Delcourt, le 5 avril 2017, collection « Terres de légendes », 14.95 euros,
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L’Histoire
Le Bourreau, l’exécuteur officiel, n’est plus le seul “faiseur de miracles” à Paris. Le mystérieux Bouffon, qui a empêché une exécution, a été condamné par le parlement… mais reste introuvable.
10 ans plus tôt, Le Bourreau s’entraînait avec son disciple. Ce dernier venait, lui aussi, de maîtriser “le don” qui le rendait invulnérable.
Malgré l’interdiction qui lui a été faite par les nobles, le Bourreau explore la piste des indices qu’il a trouvé dans la cave… Des liens d’une taille extraordinaire, des masques en tissu, rien de probant à deux jours de la fête des fous. Il ne trouve rien non plus sur l’enfant, ni sur la femme qui voulait l’enlever…
Pendant ce temps, le Buffon continue ses “méfaits”. Il vole les nantis et distribue de l’or à la populace. Sur les toits de Paris, il apparaît comme bon lui semble, puis “s’amuse” avec les gardes…
Ce que j’en pense
Voilà le second tome du “Super héros à la française” que nous a concocté Mathieu Gabella. Entouré de son équipe (Julien Carette au dessin, Sylvain Guinebaud au Storyboard, Jérôme Benoit aux décors et Simon Champelovier à la couleur), Mathieu sort de la genèse de son super anti-héros. Avec l’apparition en fin de premier épisode du bouffon, le “Joker” maison, la panoplie était complète.
Dans ce second tome, Mathieu développe en parallèle l’enquête de l’exécuteur (qui est le Bouffon ? Par qui est-il commandé ? Qui sont la femme et l’enfant ?) et l’exploration de son passé. Ainsi apparaît un apprentis à qui il enseigne les pouvoirs (l’invulnérabilité”) et les devoirs, obligations (personne ne doit les connaître, pas même maître et apprentis). C’est cette faille que les ennemis (ah bon, il y en a plusieurs ?) vont tenter d’exploiter… On se croirait dans “Highlander” !
Ce nouvel épisode est assez plaisant. Mathieu Gabella sort du “simple » schéma du super-Héro, et nous propose une intrigue qui s’étoffe, en ouvrant de nouvelles perspectives. Fidèle à son idée de départ néanmoins, il introduit de nouveaux personnages, qui font eux aussi, très “bande de super-vilains”.
Au dessin, Julien Carette, aidé et secondé par son équipe s’en sort très bien. C’est dynamique et ultra lisible. Dans les scènes d’action, il multiplie les points de vue et les compositions forcées pour notre plaisir. La couleur de Simon Champelovier, quoique numérique, est bien dosée et pas top lisse. L’ensemble est immersif.
Alors, plus qu’un épisode, pour voir ou va nous emmener Mathieu Gabella et son équipe dans ce “Super-héros médiéval à la française” ? Moi, je prends !
