Sofi Oksanen – Norma **

Sofi Oksanen – Norma **

Éditeur : Stock – Date de parution : mars 2017 – 385 pages

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De Sofi Oksanen, j’avais beaucoup aimé Purge, un roman très marquant, fort. Lorsque le magazine Lecthot m’a proposé ce partenariat, j’ai sauté sur l’occasion. Je les remercie vivement pour cette lecture.

Norma Ross a la trentaine lorsque sa mère Anita sous une rame de métro à Helsinki, à son retour d’un voyage en Thaïlande. Elles étaient très proches, se connaissaient par cœur, habitant le même immeuble. Et surtout, sa mère était la seule à connaître son secret : dotée de vie, la chevelure de Norma réagit aux émotions et elle pousse d’un mètre par jour… La jeune femme est également capable de lire dans les cheveux des autres, de sentir ce qu’ils sont, ce qu’ils éprouvent. Après l’enterrement, un homme – Max Lambert – l’aborde en prétendant être un vieil ami de jeunesse de sa mère, mais elle n’a jamais entendu parler de lui.

Norma refuse de croire au suicide ; pour trouver des réponses, elle va reconstituer ses derniers jours, et fouiller dans un passé qui va vite se révéler trouble, réveillant l’attention d’un clan de la mafia locale… Elle ira même jusqu’à se faire embaucher dans le salon de coiffure où sa mère travaillait, et sur lequel semble planer la corruption et l’argent sale.

Que dire sur ce roman pour le moins original où le commerce des cheveux tourne à l’obsession ? Au début, j’ai eu quelques difficultés à m’immerger dans l’intrigue, beaucoup de personnages apparaissant d’un coup, il m’a fallu un petit temps pour faire le lien entre eux. Peu à peu, je me suis laissée prendre au jeu de ce thriller surprenant  aux allures fantastiques, dont j’ai tourné les pages avec curiosité pour découvrir le fin mot de l’histoire et en connaître plus sur le passé de la famille Naakka et sur ses mystères capillaires

Mais pour être honnête, je suis un peu déçue, ce roman n’a pas su me convaincre, malgré son originalité et ses qualités littéraires. Il faut dire que les histoire de mafia ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Néanmoins, j’ai beaucoup aimé suivre le personnage de Norma à travers sa quête identitaire et familiale.



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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois