Au pays de l’Ailleurs de Tahereh Mafi

Au pays de l’Ailleurs de Tahereh MafiNote : 2,5/5

Quatrième de couverture : Avec sa peau pâle et ses cheveux de neige, Alice détonne à Ferenwood. Car Ferenwood est un monde éclatant de couleurs, révélatrices d’un don magique. La blanche Alice n’a donc apparemment aucun don, aucun intérêt : les habitants de ce lieu en ont fait une paria.

Aussi lorsque son père, la seule personne qui lui témoigne de la bienveillance, disparaît soudainement, la jeune fille n’a-t-elle plus qu’un seul but : le retrouver.
Pour cela, elle va devoir explorer la mythique et dangereuse contrée un peu plus loin que l’horizon… Elle part avec Oliver, un compagnon de route dont le talent magique consiste à pouvoir tromper son monde. Ce don leur sera-t-il utile Là-bas, un univers sans pitié peuplé de créatures effroyables où rien n’est ce que l’on croit, où les pièges pullulent ? Alice elle-même devra reprendre confiance et utiliser des pouvoirs cachés que nul n’avait décelé chez elle. Reverra-t-elle son père et pourra-t-elle enfin mettre des couleurs sur sa vie ? »

Avis : « Au pays de l’Ailleurs » me faisait déjà de l’œil depuis sa sortie VO. Après avoir découvert la trilogie Insaisissable pour laquelle j’ai eu un beau coup de cœur,  il m’était impossible de faire l’impasse sur le nouveau one-shot de Tahereh Mafi. De plus, la couverture est sublime ! On ressent beaucoup moins le côté middle grade que la couverture originale fait ressortir mais elle reste très jolie et en bonne superficielle que je suis, j’adhère !

L’auteure nous fait voyager à Ferenwood, un univers magique où les couleurs ont une place fondamentale. Dans ce monde, ce sont les couleurs qui vous définissent. Alice a 12 ans et vit seulement avec sa mère et ses petits frères depuis la disparition de son père. Notre jeune héroïne est très différente des autres habitants colorés. Sa peau est blanche, ses cheveux le sont tout autant et pour conséquence elle est sans cesse victime de brimades. Oliver est celui qui a été le plus insupportable avec elle alors imaginez sa surprise quand il lui propose soudainement de l’aider à retrouver son père disparu !

J’ai vu que les avis étaient très mitigés mais je voulais absolument lire ce roman et ne pas me fier à ce que j’ai vu circuler. Malheureusement je fais partie de la catégorie des lecteurs qui n’ont pas apprécié cette lecture.

Le concept de base est vraiment intéressant, je pense qu’il y avait beaucoup de potentiel mais je n’ai pas trop aimé ce qu’en a fait l’auteure. Le monde imaginé m’a paru magnifique et son originalité est le point fort de ce roman. Néanmoins, il comporte de trop nombreuses longueurs, j’ai mis beaucoup de temps à pénétrer dans l’histoire et je n’ai pas réussi à être transportée comme je l’aurais aimé. Je me suis sentie totalement externe et j’avoue que les interventions soudaines de l’auteure y ont aussi joué un rôle.

Quant aux personnages, je n’ai vraiment pas pu m’y attacher et en particulier à l’héroïne. Au début je pensais qu’elle était désagréable car elle voulait se forger une carapace. Il arrive à certaines personnes de montrer un surplus de confiance justement parce qu’ils en manquent mais plus je tournais les pages et plus il m’était difficile de l’apprécier, par moment elle est exécrable. Alors quand on n’aime pas l’héroïne ça complique la lecture…


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois